Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Le scandale Facebook Cambridge Analytica de ce début d’année 2018 a mis en lumière le partage des données personnelles de 87 millions d’utilisateurs Facebook à la société Cambridge Analytica (CA), informations ayant servi à influencer les intentions de votes en faveur d’hommes politiques.
En cette fin d’année 2018, Ping Identity, spécialiste de la sécurité basée sur l'identité, fait le bilan et publie les résultats d’un sondage adressé aux consommateurs pour savoir si les habitudes de connexion ont changé depuis ce fameux scandale.
74% des français interrogés disent utiliser les réseaux sociaux au moins une fois par jour contre 67% d’allemands et 75% d’anglais. Avec une telle utilisation des réseaux, le scandale Facebook Cambridge Analytica a-t-il fait réagir les utilisateurs de Facebook ? Et si oui, quels changements ont été opérés depuis ?
Les Français changeront leur façon de se connecter à des services en ligne
A la question : « Pensez-vous changer votre façon vos connexions via les réseaux sociaux à des services en ligne depuis le scandale Facebook-Cambridge Analytica ? », plus d’un tiers des français interrogés (31%) répondent oui contre 28 % d’allemands et d’anglais.De quelle façon les français vont-ils s’y prendre pour changer leur mode de connexion à des services en ligne ?
41% de français pensent arrêter de se connecter à Facebook, 24% disent arrêter d’utiliser une application tierce pour se connecter, 24% pensent réduire leur utilisation d’application tierce pour se connecter et enfin 10% pensent ne plus utiliser Facebook du tout dans le futur.Les Français restent ceux qui ont le moins changé leur façon de protéger leurs informations personnelles avec 40% contre 46% d’Allemands et 50% d’Anglais.