Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
Concentration des posts sur Twitter le week-end
Metricool a analysé le bruit générée autour du mouvement de protestation du 20 novembre au 3 décembre : plus de 1,6 million de tweets ont été comptabilisés issus de 352 000 comptes actifs.
"Sur les réseaux sociaux, les week-ends se caractérisent par une concentration accrue d'activité. L'analyse effectuée par Metricool démontre que le nombre de publications associées aux Gilets jaunes ne cesse de s'accroître sur la période étudiée. Le premier pic d'activité intervient ainsi le week end du 24 et 25 novembre, date des premières mobilisations, et sera dépassé, le week end suivant. Les appels aux manifestations pour le samedi 1er décembre coïncident avec une activité plus intense, mais le pic d'activité a été atteint le lendemain, dimanche 2 décembre", explique Metricool que "si elle est presque entièrement concentrée en France dans les premiers temps, l'activité commence à s’étendre à d’autres pays européens depuis les journées de mobilisation des 1er et 2 décembre."
Emmanuel Macron, principale cible des Gilets jaunes
Le président de la République est devenue la principale cible des Gilets jaunes. Il s'en est d'ailleurs lui-même aperçu le 4 décembre lorsqu'il s'est rendu au Puy-en-Velai soutenir les fonctionnaires de la prréfecture incendiée. A sa sortie, il avait été copieusement insulté. De même dans les manifestatinos, c'est lui qui attire le plus de slogans hostiles.
Sur les réseaux sociaux, c'est là même chose. "Le hashtag #macron se démarque de tous les autres. Preuve que le président de la République est clairement identifié comme la cible principale du mouvement de contestation", confirme Metricool.