Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
A l'occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) signée le 10 décembre 1948 à Paris, au Palais Chaillot, par 50 des 58 Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies, Odoxa (pour la SNCF Gares et connexions et pour France Info) a interrogé les Français sur le contenu de cette déclaration et sur leurs attentes.
Si pour 79% des Français, le respect des droits s’est dégradé ou n’a pas évolué dans notre pays depuis 1948, ce sondage montre également un fort attachement à la liberté d’opinion et d’expression (60%) perçue comme un droit fondamental.
"Lorsqu’on interroge les Français sur les droits de la DUDH qui leur apparaissent comme les plus fondamentaux, « la liberté d’opinion et d’expression », citée en premier avec 60% de citations est talonnée par « le droit à un niveau de vie suffisant de manière à assurer la santé et le bien-être des individus » (57%)", explique Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.
Le fait que l’Etat garantisse la liberté de la presse est vu comme important (48%), voire prioritaire (45%)
La liberté de la presse est également primordiale pour les Français. "La liberté de la presse qui en découle apparaît comme un bien précieux pour nos concitoyens puisque 48% des Français trouvent important que l’Etat la garantisse et 45% jugent même cela prioritaire (53% des moins de 25 ans). 6% des Français uniquement considèrent que cela n’est pas important. Et même si les sondages montrent combien la profession de journaliste est peu populaire, s’attaquer aux médias ne permet pas aux politiques de se mettre l’opinion dans la poche, bien au contraire, elle peut se retourner contre eux ! Pour une majorité de 55% des Français vilipender la presse n’aura tout simplement aucun impact sur le jugement qu’ils portent sur la personnalité à l’origine de l’attaque. Quant à ceux pour qui ces critiques ont une importance, ceux-là sont quatre fois plus nombreux à déclarer un jugement détérioré (35%), qu’un jugement amélioré (9%)", explique Céline Bracq.
Plus confiance aux journalistes (61%) qu’aux réseaux sociaux (36%)
Enfin, à l'heure de la mobilisation des Gilets jaunes qui s'est organisée essentiellement via les réseaux sociaux, sur lesquels ont prospéré beaucoup d'infox, le sondage montre que pour s’informer, les Français font plus confiance aux journalistes (61%) qu’aux réseaux sociaux (36%). "Mais les réseaux font toutefois jeu égal avec les journalistes auprès de deux catégories de la population : les CSP- (49% font plus confiance aux réseaux sociaux contre 48% aux journalistes), idem pour les moins de 25 ans (50% contre 49%) et les 25-34 ans (48% contre 48%)", note Céline Bracq.