Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Dans un contexte marqué par la multiplication des infox, notamment lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris et des attentats survenus au Sri Lanka, l’institut BVA se penche ce mois-ci sur le rapport des Français aux fake news.
Les Français privilégient la télévision et Internet pour s’informer sur l’actualité
80% des Français déclarent privilégier la télévision pour s’informer sur l’actualité. Elle devance notamment Internet (64%), la radio (48%) et la presse papier (30%).A propos de la confiance qu’ils accordent aux différentes sources d’information pour diffuser de l’information sur Internet, les Français placent en tête leur entourage (79%) et les médias traditionnels (75%). Les réseaux sociaux se placent en bas du classement (12%).
Une large majorité des Français ont déjà été confrontés aux fake news
Près des 3/4 des Français pensent avoir déjà été confrontés aux fake news (73%, stable) dont 23% qui déclarent avoir déjà été induits en erreur par ces informations (+5 pts).Et 1 Français sur 4 déclare avoir déjà relayé une fake news auprès de son entourage ou sur les réseaux sociaux (24%).
Par ailleurs, 27% des Français consultent des contenus de fact-checking sur Internet, et près de 8 Français sur 10 croisent leurs sources (78%) afin de vérifier les informations qu’ils consultent.
Selon les Français, ce sont surtout les professionnels de l’information qui doivent agir contre les fake news
Près de 9 Français sur 10 estiment que la diffusion des fake news est un problème important (86%) dont 38% qui considèrent même qu’il s’agit d’un problème majeur.De plus, 8 Français sur 10 pensent qu’il est du rôle du citoyen de signaler les contenus faux sur Internet (82%).
En dehors de l’initiative personnelle des citoyens, une majorité de Français jugent qu’il est principalement du ressort des professionnels de l’information d’agir contre les fake news (50%).