Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
Une étude réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA révèle une France divisée sur le traçage numérique des malades du Covid-19.
En effet 45% de nos compatriotes ont une posture négative vis à vis d'une telle solution et même 27% la rejettent totalement, peu importe leur profil sociodémographique.
Que dire des Chinois ou des Coréens du Sud à qui personne n'a posé de question pour l'adopter… ?
Les craintes sont nombreuses : la perte de l'intimité et de la vie privée arrive en tête du classement avec 57% et même 70% parmi les plus jeunes.
Mais sont-ils conscients du coût que la protection de cette intimité et de la vie privé représente ? A priori oui. En expliquant qu'un traçage digital pourrait sauver plusieurs dizaines de milliers de vies et plusieurs centaines des milliers d'emplois, nous retrouvons d'une part :
Cette étude a été réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA du 30 avril au 4 mai 2020. Elle est basée sur des interviews en ligne et un échantillon de 1004 répondants âgés de 15 à 75 ans, représentatif de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas
En effet 45% de nos compatriotes ont une posture négative vis à vis d'une telle solution et même 27% la rejettent totalement, peu importe leur profil sociodémographique.
Que dire des Chinois ou des Coréens du Sud à qui personne n'a posé de question pour l'adopter… ?
Les craintes sont nombreuses : la perte de l'intimité et de la vie privée arrive en tête du classement avec 57% et même 70% parmi les plus jeunes.
Mais sont-ils conscients du coût que la protection de cette intimité et de la vie privé représente ? A priori oui. En expliquant qu'un traçage digital pourrait sauver plusieurs dizaines de milliers de vies et plusieurs centaines des milliers d'emplois, nous retrouvons d'une part :
- 16% de nos compatriotes qui préfèrent toujours protéger leur vie privée et leur intimité en sacrifiant les vies et les emplois
- 35% qui déclarent qu'une telle solution nécessite un consentement préalable quitte à sacrifier des vies et des emplois
- Et d'autre part 49% des français considèrent qu'une telle solution devrait être imposée sans discussion ni consentement afin de sauver un maximum de vies et d'épargner des emplois.
Cette étude a été réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA du 30 avril au 4 mai 2020. Elle est basée sur des interviews en ligne et un échantillon de 1004 répondants âgés de 15 à 75 ans, représentatif de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas