Face aux escroqueries en ligne, le gouvernement a décidé de hausser le ton. Le 30 mai, une stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité a été dévoilée par le ministère de l’Intérieur, dans un contexte marqué par une explosion des arnaques en ligne et une professionnalisation inquiétante des acteurs criminels. Fraudes au faux conseiller bancaire, rançongiciels, usurpation d’identité, blanchiment par crypto-actifs : le champ d’action des cybercriminels ne cesse de s’étendre et de se structurer. En 2023, 278 770 atteintes numériques ont été recensées, en hausse de 40 % en cinq ans. Le préjudice est estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Face à cette menace systémique, l’État engage une riposte à la fois technique, judiciaire et diplomatique. Placée sous l’égide du COMCYBER-MI, la stratégie s’articule autour de quatre piliers : anticipation, opérationnalité, expertise et coopération. Elle entend détecter plus tôt les signaux faibles, renfor...
Dans le contexte de crise sanitaire où les cyberattaques se multiplient et de grands groupes français en subissent les conséquences, Robert Walters dévoile les résultats d'une enquête réalisée auprès de managers de transition experts des systèmes d'information. Pour 66% d'entre eux, les investissements financiers des entreprises sont insuffisants pour traiter les problématiques de sécurité informatique.
Selon une étude réalisée par le cabinet Robert Walters auprès de managers de transition experts en systèmes d'information, les sujets de cybersécurité explosent dans les entreprises. En effet, ils sont 77% à affirmer que ce type de problématiques est de plus en plus présent dans leurs missions de transition : les sujets d'audit, d'anticipation de crise et de réorganisation des organisations étant les principaux.
Cependant, 66% de ces managers de transition considèrent que les investissements financiers des entreprises sont insuffisants pour faire face aux problématiques de sécurité informatique. Outre le manque de compétences des ressources internes dans le traitement des risques (51%) et l'incapacité à identifier et superviser les risques (48%), les experts interrogés sont 43% à estimer que le manque de maturité des entreprises s'observe aussi dans la trop faible sensibilisation des collaborateurs à la sécurité.
Par ailleurs, alors que 58% des managers de transition affirment que les services sécurité sont généralement rattachés à la DSI, ils considèrent à 57% qu'il serait préférable qu'ils soient rattachés à la Direction générale ou à la Direction des risques/Conformité/Sûreté pour une meilleure efficacité.
« Alors que la mise en place du télétravail prolongé a rendu les entreprises vulnérables, la sécurité des systèmes d'information est au cœur des problématiques actuelles des entreprises. En effet, les attaques se multiplient et le phénomène risque de s'intensifier dans les prochains mois. Les managers de transition spécialistes de la sécurité des SI peuvent répondre à l'urgence, en mettant en place des plans d'action et en construisant un écosystème de partenaires, afin de gérer la crise et de protéger l'entreprise à plus long terme. » commente Clémence Richard, Senior Manager, Robert Walters Management de Transition.