Par Maximiliano Marzetti , IÉSEG School of Management Aux États-Unis, un premier jugement autorise l’usage d’œuvres légalement acquises pour l’apprentissage des modèles d’intelligence artificielle, mais le recours à des contenus piratés est, lui, explicitement condamné. Un coup d’arrêt pour les auteurs, et un bouleversement juridique aux enjeux internationaux ? En 2024, les auteurs Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson ont porté plainte contre Anthropic, l’un des géants de l’intelligence artificielle (IA), l’accusant d’avoir utilisé leurs ouvrages pour entraîner son modèle de langage Claude . Cette affaire s’inscrit dans une série de litiges similaires : au moins 47 procès ont déjà été engagés aux États-Unis, visant différentes entreprises consacrées à l’IA. La question principale ? Les modèles d’IA auraient été entraînés à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation préalable des auteurs,...
À l’heure où l’AI Act vient tout juste d’être adopté par le Parlement Européen, l’intégration et l’exploitation de l’intelligence artificielle (et ses technologies dérivées) sont au cœur des débats au sein des entreprises.
Hyland, un des principaux fournisseurs internationaux de solutions de contenu intelligentes, annonce les résultats de sa nouvelle étude internationale sur les évolutions de la gestion de contenu en entreprise. Menée par Forrester Consulting, cette étude souligne la place prépondérante de l’automatisation et de l’IA dans l’évolution de la gestion de contenu d’entreprise. Réalisée auprès de plus de 400 décideurs d’entreprise à travers le monde, Hyland partage également son analyse ainsi que des conseils pour permettre aux entreprises d’appréhender au mieux l’IA pour leurs processus de gestion de contenu.
Trop d’outils tuent l’outil
Pour les entreprises, la gestion de contenu améliore les processus en entreprise. Aujourd’hui, les dirigeants souhaitent créer un environnement pour que les différentes parties prenantes (internes et externes) puissent accéder et interagir avec des contenus en toute transparence. L’objectif étant d’accroître la productivité et d’améliorer l’expérience des utilisateurs. Cependant, il est difficile de trouver un équilibre entre l’accessibilité, la convivialité, la pertinence, la collaboration, la sécurité et les performances ; d’autant plus que le volume et la diversité des contenus ne cessent d’augmenter. De ce fait, les dirigeants peuvent se tourner logiquement vers l’automatisation et l’IA. En effet, plus de 60 % des répondants estiment que l’automatisation et l’IA ont un impact conséquent et leur permettent d’atteindre leurs objectifs.Grâce au succès de ChatGPT, l’IA et l’IA Générative connaissent une certaine renommée. Toutefois, si les professionnels reconnaissent la capacité de ces technologies à bouleverser leur secteur, ils leur aient difficile d’identifier clairement leur véritable potentiel. En effet, 81 % des répondants pensent que l’IA va révolutionner les processus de gestion de contenu d’ici deux à trois ans. Pour creuser la question, les décideurs étudient plusieurs cas d’utilisation de l’IA selon cette même étude Forrester : plus de 50 % d’entre eux souhaitent tirer parti de la génération de contenu et d’images, de la catégorisation automatique, et de la recherche intelligente d’ici 2024-2025. Pourtant, un problème demeure : la gouvernance des données. Lorsqu’elles sont générées et gérées par l’IA, ces données créent des vulnérabilités en matière de sécurité et de protection de la vie privée. D’ailleurs, avec le manque d’expertise (pour 52 % des répondants), ces derniers sont considérés comme les principaux obstacles (51 %) qui empêchent les dirigeants de tirer parti de l’automatisation intelligente.
Ainsi, sur la base de ces résultats, Hyland partage 3 conseils clé pour que l’intégration et l’utilisation de l’IA (et de ses technologies dérivées) se fassent au mieux au sein de l’entreprise.