Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Même si le transhumaniste Ray Kurzweil ou d'autres PDG d'entreprises spécialisées dans l'intelligence artificielle laissent entrevoir un avenir radicalement différent sur la scène du Mobile World Congress, il est révolu le temps où le salon de la téléphonie mobile était le centre de gravité de l'innovation pour n'importe quel secteur d'activité. Ne vous méprenez pas, les acteurs des télécommunications jouent toujours un rôle essentiel en tant que catalyseurs de l'écosystème technologique au sens large, mais le MWC est redevenu un salon B2B des télécommunications avec quelques opportunités limitées dans le domaine des technologies grand public.
La nouvelle collection été/automne chinoise de smartphones
Comme toujours, la nouvelle collection d'appareils pour l'été et l'automne fera l'objet d'un certain battage médiatique. Au-delà de la démonstration du Samsung Galaxy S25, il faut s'attendre à de grandes nouveautés de la part de marques plus modestes. Les acteurs chinois lanceront probablement de nouveaux smartphones comme le Serie 14 Pro de RealMe, le One Plus Open 2 d'Oppo, le X200 Ultra de Vivo, le 15 Ultra de Xiaomi et l'accent sera mis davantage sur les téléphones d'entrée de gamme pour HMD ou les smartphones abordables avec Nothing.L'IA partout, des réseaux aux appareils : un rôle transformateur mais pas une nouvelle activité
L'intelligence artificielle ne sera pas seulement intégrée dans les appareils, elle sera partout. Nous continuerons à assister à des transactions dans lesquelles les opérateurs de télécommunications tireront parti de leurs canaux de distribution pour conclure des accords avec divers acteurs de l'IA (par exemple, des LLM tels que DeepSeek, OpenAI, Gemini, mais aussi d'autres acteurs tels que Perplexity), mais la plupart des discussions porteront sur le rôle de l'IA dans la transformation des opérateurs de télécommunications.Celles-ci exploitent la technologie de l'IA depuis un certain temps pour améliorer l'efficacité opérationnelle du réseau et la maintenance prédictive, ainsi que l'efficacité et la qualité des appels vocaux, mais avec l'IA générative, il y aura davantage de discussions sur la manière dont l'IA peut transformer l'expérience des clients et stimuler la productivité interne. L'idée que les telcos puissent devenir des usines à IA semble prématurée et il sera plus pertinent de discuter de la manière dont l'IA peut aider les réseaux à devenir plus autonomes et économes en énergie tout en étant combinée avec les technologies edge et IoT.
6G, technologie quantique, cybersécurité et perturbation des satellites
La technologie 6G pourrait être présentée, mais ce n'est que pure spéculation puisqu'elle ne sera pas disponible commercialement avant la fin de la décennie. Il y aura également des discussions sur les futurs cas d'utilisation de la technologie quantique.En attendant, la question pour les opérateurs de télécommunications reste de savoir comment monétiser la 5G et tirer parti de l'IA pour permettre à d'autres secteurs verticaux de se moderniser, de l'industrie 4.0 à la cybersécurité alimentée par l'IA en passant par les options de service par drone. En ce qui concerne les perturbations potentielles, les opérateurs traditionnels devraient suivre de plus près le développement des satellites.