Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Ancienne ministre de la Culture et Toulousaine de cœur, Christine Albanel, directrice exécutive chargée de la communication interne, externe, du mécénat et de la stratégie contenus du groupe Orange-FranceTelecom, était hier à Toulouse dans le cadre des rencontres Campus organisées par le groupe de télécoms.
Quelles sont vos fonctions au sein du groupe Orange-FT ?
Depuis avril dernier, j'ai intégrée cette nouvelle équipe menée par Stéphane Richard, qui écrit un nouveau chapitre de notre histoire autour de deux axes : le retour aux fondamentaux, c'est-à-dire remettre le client au cœur des projets et avoir une ambition vers le futur, un esprit de conquête vers l'international avec une dimension sociétale et citoyenne qui est l'ADN du groupe. La communication interne que je porte va dans le même sens. Il faut que les salariés soient associés, mieux informés et retrouvent une vraie fierté de travailler dans ce grand groupe.
Certains parlent d'affichage en évoquant le nouveau contrat social. Qu'en est-il ?
Mais cet affichage correspond à une réalité, c'est la visibilité de ce que nous faisons. Des accords ont été signés, des espaces de dialogue ouverts, 10 000 embauches sur trois ans vont se faire, l'atmosphère a changé.
Orange semble avoir pris un virage à 180° dans sa stratégie de contenus. Abandonnez-vous la production ?
Ce n'est pas un virage mais une évolution. Là aussi, nous revenons aux fondamentaux. Il y a eu différentes époques. La stratégie de contenus qui avait été mise en place était sous-tendue par un modèle de double exclusivité. L'idée était qu'en proposant des contenus exclusifs, nous attirerions les abonnements. Cela a été un succès pour le cinéma et les séries télé ; un peu moins pour le sport que nous avons payé très cher au moment où il y avait les accords Canal +/TPS. Nous ne renonçons pas aux contenus, mais nous voulons nous diversifier et être plus agrégateur qu'éditeur. C'est la raison pour laquelle nous allons nouer des partenariats gagnants-gagnants, sur les jeunes, sur la presse avec notre kiosque Read & Go accessible sur les tablettes, sur la télévision 3D. Il y a beaucoup à faire pour porter de grands projets numériques et citoyens.
(Photo © François Maréchal pour Orange)
Quelles sont vos fonctions au sein du groupe Orange-FT ?
Depuis avril dernier, j'ai intégrée cette nouvelle équipe menée par Stéphane Richard, qui écrit un nouveau chapitre de notre histoire autour de deux axes : le retour aux fondamentaux, c'est-à-dire remettre le client au cœur des projets et avoir une ambition vers le futur, un esprit de conquête vers l'international avec une dimension sociétale et citoyenne qui est l'ADN du groupe. La communication interne que je porte va dans le même sens. Il faut que les salariés soient associés, mieux informés et retrouvent une vraie fierté de travailler dans ce grand groupe.
Certains parlent d'affichage en évoquant le nouveau contrat social. Qu'en est-il ?
Mais cet affichage correspond à une réalité, c'est la visibilité de ce que nous faisons. Des accords ont été signés, des espaces de dialogue ouverts, 10 000 embauches sur trois ans vont se faire, l'atmosphère a changé.
Orange semble avoir pris un virage à 180° dans sa stratégie de contenus. Abandonnez-vous la production ?
Ce n'est pas un virage mais une évolution. Là aussi, nous revenons aux fondamentaux. Il y a eu différentes époques. La stratégie de contenus qui avait été mise en place était sous-tendue par un modèle de double exclusivité. L'idée était qu'en proposant des contenus exclusifs, nous attirerions les abonnements. Cela a été un succès pour le cinéma et les séries télé ; un peu moins pour le sport que nous avons payé très cher au moment où il y avait les accords Canal +/TPS. Nous ne renonçons pas aux contenus, mais nous voulons nous diversifier et être plus agrégateur qu'éditeur. C'est la raison pour laquelle nous allons nouer des partenariats gagnants-gagnants, sur les jeunes, sur la presse avec notre kiosque Read & Go accessible sur les tablettes, sur la télévision 3D. Il y a beaucoup à faire pour porter de grands projets numériques et citoyens.
(Photo © François Maréchal pour Orange)
Fondation
Christine Albanel a également en charge la fondation du groupe qui mène des actions autour de la thématique «la conversation sans les mots.» (la musique, l'aide aux enfants autistes, aux déficients auditifs). Avec un volet Orange solidarité numérique, la fondation va soutenir des actions éducatives (e-learning) en Afrique ou chez nous contre la fracture numérique.