Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté...