Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Les experts sécurité du G DATA Security Labs ont recensé 1 852 945 nouveaux types de programmes malveillants au cours du 1er trimestre 2017, soit un nouveau code toutes les 4,2 secondes. Un nouveau record est à prévoir pour l’année 2017 avec des projections qui tablent sur 7,41 millions de nouveaux types de codes malveillants sur l’année.
Dans le détail, la majorité des nouveaux types de logiciels malveillants détectés est à classer dans la catégorie des chevaux de Troie. Ceux-ci permettent la prise de contrôle des machines victimes à des fins malveillantes : vol d’informations personnelles, intégration dans des botnets ou encore utilisation dans des attaques distribuées de déni de service (DDoS).
La seconde position est occupée par les adwares avec une nette augmentation. Sur l’année 2016 la part des adwares était de 4,9 %, elle est de 13,9 % sur le premier trimestre de cette année.
Mis en avant par les dégâts qu’ils engendrent, les ransomwares ne représentent qu’une partie infime du total des nouveaux types de codes détectés sur le trimestre (moins de 0,1 % du total). Mais leur forte diffusion en fait un des principaux dangers. De plus, ils augmentent fortement. En 2016, leur nombre avait été multiplié par neuf entre la première et la seconde moitié de l’année. Sur le premier trimestre 2017, la quantité de nouveaux types de ransomware détectés atteint déjà celle comptabilisée lors des 6 derniers mois de l’année 2016.