Dans Indiana Jones et le cadran de la destinée , comme dans d’autres récents opus de Terminator ou de Tron , Hollywood semble faire la guerre au temps. Walt Disney Company Par Jules Lasbleiz , Université Rennes 2 De Tron : l’héritage (2010) à Indiana Jones et le cadran de la destinée (2023), en passant par Terminator Genisys (2015), les franchises hollywoodiennes utilisent régulièrement les images de synthèse pour rajeunir des stars vieillissantes. Or, plus qu’un simple outil narratif ou attractionnel, le de-aging interroge également le statut de ces stars au crépuscule de leur carrière. Le vieillissement inéluctable de la star hollywoodienne est une thématique qui, depuis les années 1950 et la désuétude des premières stars des années 1920-1930, intéresse le cinéma. Des films comme Boulevard du crépuscule (Billy Wilder, 1950) ou Une étoile est née (George Cukor, 1954) abordent, à ce titre...
Les Français s’intéressent toujours à l’information et ils préfèrent les journalistes aux algorithmes

BVA Xsight a mené pour l’ARCOM, une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 3 400 Français âgés de 15 ans et plus, afin de répondre aux questions suivantes :
- Les Français s’intéressent–ils à l’information ?
- Comment les Français s’informent–ils ?
- Quelle connaissance ont–ils des réseaux sociaux ?
- Quelle image ont-ils des médias et des journalistes ?
Les Français s’intéressent toujours à l’information !
C’est ce que déclarent en effet 94% des sondés et la même proportion déclare même s’informer quotidiennement.Leurs centres d’intérêt sont variés et les sujets d’informations ne bénéficient pas tous du même attrait.
Les catégories « Santé, mode de vie, bien-être » (71%); « Environnement, climat, écologie » (70%) et « Culture et divertissement » (70%) sont les sujets qui intéressent le plus les Français.
Ils s’informent à 44% pour « comprendre le monde qui [les] entoure », à 42% pour « [s]‘instruire, [se] cultiver » et à 38% pour « [se] faire [sa] propre opinion », une tendance qui montre que les Français cherchent à s’informer afin d’établir un lien avec la réalité, puis à établir des relations avec les autres.
La tendance générale est à s’informer plus ! 32% des sondés affirment s’informer plus qu’auparavant contre 22% qui affirment le contraire. Malgré cet intérêt, les Français (61%) vont parfois ou souvent « éviter les informations« , montrant ainsi une fréquence des comportements d’évitement de l’information.
La télévision, reine de l’information
La télévision reste le premier mode d’accès à l’information : 80% des Français la regarde au moins 1 fois par semaine et 66% tous les jours. La radio (incluant les podcasts) arrive en deuxième position avec 67% de Français qui l’écoutent a minima 1 fois par semaine, suivi de près par les moteurs de recherche (65%).On remarque cependant un élargissement des sources d’accès à l’information via les réseaux sociaux (56%) et les plateformes de vidéos en ligne (43%).
Les réseaux sociaux, l’infobésité en continu
Pour les Français, les réseaux sociaux proposent une offre singulière et ajustée à leurs besoins. 34% déclarent y trouver des informations qu’ils ne trouvent pas ailleurs et 24% préfèrent les formats qui y sont proposés.Cependant les Français ne sont pas dupes des risques associés aux médias algorithmiques (désinformation, manipulation de l’information, haine en ligne), et manifestent à leur égard de fortes craintes (sans pour autant être toujours capables de s’en protéger) : 55% des Français déclarent craindre en premier lieu sur les réseaux sociaux d’être exposés à des fausses informations et 50% de se voir voler leurs identités personnelles.
Les Français préfèrent les journalistes aux algorithmes
L’enquête révèle également la place encore prépondérante des médias et des journalistes dans la formation de l’opinion des Français. 53% des Français préfèrent ainsi que leurs informations soient sélectionnées par des journalistes plutôt que par des algorithmes. De plus, une grande majorité (76%) estime que les informations diffusées par les grands médias (radio, TV, presse) contribuent à façonner leur point de vue sur un sujet, bien plus que les échanges avec leurs proches (72%) et les informations relayées sur les réseaux sociaux (37%).Cependant, cette confiance n’est pas inébranlable, car près de la moitié des Français (48%) expriment des doutes quant à la fiabilité des informations diffusées par les médias. Les raisons principales de ces doutes pour les Français incluent les pressions politiques (51%), les pressions des propriétaires de médias (47%) et la tendance des médias à privilégier les scoops et le sensationnalisme (45%).