Selon le baromètre publié par L’Étudiant à l’occasion de son Salon du journalisme, marketing et communication, 85 % des 15-20 ans voient dans le journalisme un métier d’utilité sociale. Mais ils pointent aussi les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle comme les principaux vecteurs de désinformation. Le journalisme conserve, aux yeux des 15-20 ans, une valeur essentielle : celle de servir l’intérêt collectif. Tel est l’un des enseignements majeurs du baromètre publié par le magazine L’Étudiant à l’occasion de son Salon du journalisme, marketing et communication, organisé le 8 novembre prochain au Newcap Event Center à Paris. Pour 85 % des jeunes interrogés, le métier de journaliste remplit une fonction d’utilité sociale en informant et en sensibilisant. Mais cette reconnaissance ne va pas sans ambivalence : 23 % regrettent qu’il soit peu valorisé, et 58 % jugent que son influence s’est affaiblie face à la vitesse de circulation des contenus...
Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté...