Accéder au contenu principal

Le leadership visionnaire : l’élément essentiel du succès dans le secteur de l’IT

  Par Antony Derbes, Président d’Open Lake Technology Dans le monde dynamique et en constante évolution de la technologie de l'information, le leadership joue un rôle crucial. Je suis convaincu que le bon leadership est la clé pour naviguer avec succès dans cet environnement complexe. Le secteur de l'IT est caractérisé par son rythme effréné, ses avancées rapides et ses défis sans cesse changeants. Dans un tel contexte, un leadership fort et visionnaire est essentiel pour guider les équipes vers le succès. Mais quels sont les éléments clés d'un bon leadership dans le domaine de la technologie ? Tout d'abord, un leader efficace dans le secteur de l'IT doit posséder une vision claire de l'avenir. Cette vision doit être à la fois ambitieuse et réalisable, guidant l'entreprise vers de nouveaux horizons tout en tenant compte des réalités du marché et des capacités de l'organisation. En tant que leaders, nous devons constamment anticiper les tendances, identif

Les Français de plus en plus techno-dépendants



Une étude menée par Opinionway [lien PDF] pour le compte de Zengularity met en lumière la dualité du rapport que les Français entretiennent avec le numérique. L'évolution sans précédent des technologies ces dernières années a entraîné un changement des modes de consommation de l'informatique et la multiplication des outils numériques associés. Il est possible de parler d'une forme de boulimie tant l'ampleur du phénomène est important. Aujourd'hui, les technologies sont intégrées dans tous les domaines du quotidien et s'en passer peut se révéler inenvisageable voire impossible.

Des Français techno-dépendants





Selon les conclusions de l'étude, 85% estiment que les Français sont dépendants des technologies et cette dépendance a un réel impact tant sur notre vie professionnelle que personnelle. En effet, le sentiment général est que les nouvelles technologies accentuent le rythme et la pression de la vie quotidienne.

L'engouement pour des phénomènes numériques éphémères (Pokémon Go, selfies, foodporn.) interpelle 83% des personnes interrogées, qui ont le sentiment de ne pas comprendre l'attrait pour ces nouvelles pratiques. A cela s'ajoute, pour 68% des sondés, une pression sociale pour acquérir les dernières nouveautés en matière d'appareils connectés. De même, les personnes interrogées font part de leur perte de repères face à la rapide mutation de ces technologies : 84 % ont le sentiment qu'elles évoluent trop rapidement et qu'il devient difficile de les suivre.

Cette dépendance se traduit aussi dans le milieu professionnel, 57% déclarent ne pas réussir à se déconnecter de leur travail en dehors des horaires du bureau. Pire, le plus souvent dans le monde du travail la présence des appareils numériques contribue à créer du stress supplémentaire. Leur efficacité est également remise en cause : pour 84%, le recours à des technologies peut faire perdre plus de temps qu'il n'en fait gagner et 74% des actifs interrogés se sentent angoissées par les sollicitations incessantes des mails ou des notifications.

Ce sentiment de sur-sollicitation rend le « digital detox »très séduisant : 68% des personnes interrogées disent être séduites par cette perspective.

Source d'irritation, omniprésence numérique rime avec dysfonctionnements chroniques

Cette techno-dépendance entraîne donc une utilisation chronique des outils numériques, qui sont désormais omniprésents dans la vie quotidienne. Cette frénésie de consommation numérique évolue de façon exponentielle.Elle s'accompagne invariablement d'une hausse des dysfonctionnements qui deviennent de plus en plus insupportables pour les Français et l'intensité de leur impact est non négligeable :



La première source d'irritation mentionnée par les Français concerne la perte d'un réseau, qu'il s'agisse dutéléphone ou d'Internet : cette situation a déjà été vécue par près de 90% des personnes interrogées
Les sites web peu ergonomiques ou peu adaptés sont mis en cause par 88%
Les sollicitations desapplications, qui cherchent à empiéter sur la vie privée, exaspèrent 84% des interviewés
Loin de simplifier la vie, 83% des logiciels grand public et 70% des logiciels professionnels ont déstabilisé leurs utilisateurs
La perte de ses données, au travail ou de documents personnels, a déjà touché 81% des personnes interrogées.
81% des Français ont déjà dû gérer des dysfonctionnements lors del'utilisation de bornes tactiles,destinées à fournir des services comme la vente de tickets
78% des personnes interrogées ont déjà connu des difficultés lors de l'installationd'un équipement périphérique(imprimante, scanner, photocopieur.),
77% des interviewés ont rencontré des problèmes pour effectuer des démarches administratives en ligne.



Le sentiment général est que les nouvelles technologies accentuent le rythme et la pression de la vie quotidienne. Leur efficacité est ainsi remise encause. De même, les personnes interrogées font part de leur perte de repèresface à la rapide mutation de ces technologies. La conclusion est sans appel : 58% des Français déclarent que les nouvelles technologies ne contribuent pas au bonheur, mais a au contraire rendu certaines tâches plus stressantes.

La dualité française face aux nouvelles technologies

Malgré ses aléas,la perception négative qu'ont les Français du numérique et les animosités dont il fait l'objet, force est de constater que dans l'Hexagone, on ne cède pas à la folie passagère appelée « Computer Rage » Outre-Atlantique. En effet, seul 2% des sondés avouent avoir des excès de rage et des réactions viscérales(énervement/ panique/ violence) face aux difficultés rencontrées. Pour 62%, la contribution des technologies à la vie quotidienne est cependant perçue comme positive dans certains cas. 76% desFrançais estiment qu'elles s'avèrent également efficace pour simplifier certaines tâches courantes, comme pouvoir accéder à des services publics enligne.

Cette approche dela technologie démontre que les Français sont en train de rechercher un nouvel équilibre dans un univers régi par le numérique. Entre addiction et autorégulation, l'évolution se fera sans aucun doute par palier et la consommation du numérique telle que c'est le cas aujourd'hui sera non seulement digérée mais également intégrée dans notre ADN. En revanche, demeure un problème majeur : les dysfonctionnements engendrés par les nouvelles technologies qui risquent de faire de cette (r)évolution culturelle un cercle vicieux alors qu'il pourrait être vertueux.

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Comment les machines succombent à la chaleur, des voitures aux ordinateurs

  La chaleur extrême peut affecter le fonctionnement des machines, et le fait que de nombreuses machines dégagent de la chaleur n’arrange pas les choses. Afif Ramdhasuma/Unsplash , CC BY-SA Par  Srinivas Garimella , Georgia Institute of Technology et Matthew T. Hughes , Massachusetts Institute of Technology (MIT) Les humains ne sont pas les seuls à devoir rester au frais, en cette fin d’été marquée par les records de chaleur . De nombreuses machines, allant des téléphones portables aux voitures et avions, en passant par les serveurs et ordinateurs des data center , perdent ainsi en efficacité et se dégradent plus rapidement en cas de chaleur extrême . Les machines génèrent de plus leur propre chaleur, ce qui augmente encore la température ambiante autour d’elles. Nous sommes chercheurs en ingénierie et nous étudions comment les dispositifs mécaniques, électriques et électroniques sont affectés par la chaleur, et s’il est possible de r

De quoi l’inclusion numérique est-elle le nom ?

Les professionnels de l'inclusion numérique ont pour leitmotiv la transmission de savoirs, de savoir-faire et de compétences en lien avec la culture numérique. Pexels , CC BY-NC Par  Matthieu Demory , Aix-Marseille Université (AMU) Dans le cadre du Conseil National de la Refondation , le gouvernement français a proposé au printemps 2023 une feuille de route pour l’inclusion numérique intitulée « France Numérique Ensemble » . Ce programme, structuré autour de 15 engagements se veut opérationnel jusqu’en 2027. Il conduit les acteurs de terrain de l’inclusion numérique, notamment les Hubs territoriaux pour un numérique inclusif (les structures intermédiaires ayant pour objectif la mise en relation de l’État avec les structures locales), à se rapprocher des préfectures, des conseils départementaux et régionaux, afin de mettre en place des feuilles de route territoriales. Ces documents permettront d’organiser une gouvernance locale et dé

Ce que les enfants comprennent du monde numérique

  Par  Cédric Fluckiger , Université de Lille et Isabelle Vandevelde , Université de Lille Depuis la rentrée 2016 , il est prévu que l’école primaire et le collège assurent un enseignement de l’informatique. Cela peut sembler paradoxal : tous les enfants ne sont-ils pas déjà confrontés à des outils numériques, dans leurs loisirs, des jeux vidéos aux tablettes, et, dans une moindre mesure, dans leur vie d’élève, depuis le développement des tableaux numériques interactifs et espaces numériques de travail ? Le paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Si perdure l’image de « natifs numériques », nés dans un monde connecté et donc particulièrement à l’aise avec ces technologies, les chercheurs ont montré depuis longtemps que le simple usage d’outils informatisés n’entraîne pas nécessairement une compréhension de ce qui se passe derrière l’écran. Cela est d’autant plus vrai que l’évolution des outils numériques, rendant leur utilisation intuitive, a conduit à masquer les processus in

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin du VHS

La bonne vieille cassette VHS vient de fêter ses 30 ans le mois dernier. Certes, il y avait bien eu des enregistreurs audiovisuels avant septembre 1976, mais c’est en lançant le massif HR-3300 que JVC remporta la bataille des formats face au Betamax de Sony, pourtant de meilleure qualité. Ironie du sort, les deux géants de l’électronique se retrouvent encore aujourd’hui face à face pour déterminer le format qui doit succéder au DVD (lire encadré). Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006. Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans pl