Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Alors que Facebook connaît une – légère – désaffection, notamment de la part des jeunes (le réseau social américain, sur les six derniers mois, aurait perdu neuf millions d’inscrits aux États-Unis et 2 millions au Royaume-Uni), les initiatives se multiplient dont, l’une, Neventy, lancée ce 8 mai à 17 heures à Toulouse, préfigure peut-être l’avenir du réseau social.
Imaginé par 8 étudiants toulousains soutenus par un investisseur, Neventy est un réseau social d’événements géolocalisés en temps réel, qui joue la carte mobile avec une application dédiée.
« Lors d’une soirée, nous avons constaté qu’un de nos amis se trouvait dans la rue juste à côté sans qu’on le sache, déplore le jeune homme. On s’est dit que c’était vraiment dommage et qu’il fallait y remédier », expliquait à La Dépêche le mois dernier Stéphane Nimer, qui a travaillé un an sur le projet avec ses camarades, qui suivent ou ont suivi des études d’informatique et de communication.
« Le réseau social se décline en deux axes : le privé, permettant d’échanger avec ses amis et de créer des événements, et le public, en partenariat avec des bars et des boîtes de nuit », détaillait Stéphane Nimer.
Le partenariat avec les établissements a déjà permis de réunir plusieurs noms célèbres de Toulouse comme le Saint des Seins, le Snapper Rock, la Couleur de la Culotte ou Chez Tonton. Une vingtaine d’établissements au total. Ce nouveau réseau, qui va rester toulousain dans un premier temps, vise 24 000 utilisateurs jusqu’à 40 000.
Neventy a été lancé hier en version beta. « Cette version regroupe seulement 70 % des fonctionnalités mais elle est indispensable car elle permet de tester l’application dans son environnement, avec une base de données et un nombre d’utilisateurs réels », expliquent les fondateurs, qui donnent rendez-vous aux Toulousains le 18 mai prochain pour avoir accès à une version complète de Neventy..
Plus d'infos ici : www.neventy.fr