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Les entreprises ne sont pas prêtes à réussir le déploiement de l’IA générative

Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo

Facebook à la poursuite de Twitter


Facebook, le n°1 des réseaux sociaux avec plus de 200 millions de membres ne veut pas se laisser distancer par Twitter, le site de micro-blogging qui a occupé le devant de la scène médiatique en permettant aux Iraniens de témoigner de ce qu'il se passe dans leur pays, après l'élection présidentielle contestée.

La principale différence entre les deux sites est que Twitter delivre ses messages en clair vers le grand public tandis que sur Facebook, les statuts du profil (la fonction la plus prisée) ne sont consultables que si l'on est amis avec la personne qui diffuse son statut.

Cela va changer dans les semaines à venir comme l'a annoncé Facebook cette semaine. Une étape importante après la possibilité, depuis début juin, ded choisir une adresse de profil de type www.facebook.com/monprofil qui ressemble furieusement à des adresses du type www.twitter.com/monprofil.

"Facebook s’efforce de donner aux utilisateurs davantage de maîtrise des informations qu’ils partagent et des contacts qui y ont accès. D’un côté, nous estimons que les utilisateurs doivent également disposer des outils pour « diffuser » des informations sur le web et les rendre accessibles à tous", explique Chris Kelly, Chief Privacy Officer chez Facebook. "Par exemple, au mois de mars, nous avons ajouté une option « Tout le Monde » pour permettre aux utilisateurs de partager leurs informations avec l’ensemble de leur réseau, chose qui n’était pas possible auparavant."

"De l’autre côté, nous voulons donner à l’utilisateur le pouvoir de restreindre aux personnes de son choix l’accès à certaines informations. Les nouvelles options pour le partage de contenu via le Publisher, lancé en beta la semaine dernière, permettent de définir qui a accès au contenu publié. Par exemple, un utilisateur peut vouloir mettre un contenu à la disposition du plus grand nombre et souhaiter en réserver un autre aux seuls membres de sa famille. Cette option s’appliquera bientôt à tous les utilisateurs, et pour chaque publication de contenu", annonce le responsable du site.

"Il y a quelques semaines, nous avons commencé à supprimer les réseaux régionaux car ils ne répondaient pas de manière adéquate à un monde où les utilisateurs peuvent choisir exactement l’audience avec qui ils veulent partager. Les réseaux régionaux était logique pour ceux qui voulait être plus ouvert lorsque le site était plus petit mais ont perdu leurs utilités au fur et a mesure que le site devienne mondial. Maintenant, si l’on veut partager avec un groupe plus petit et défini, il y a de nombreuses options dont des listes d’amis spécifiques, l’intégralité de vos amis, vos amis et les personnes dans votre école ou votre réseau professionnel et les amis des amis. Pour partager avec plus de personne et contribuer à la conversation générale qui se fait au travers du monde, on peut choisir l’option « Tout le Monde. » "

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