L’Arcep publie la deuxième édition de son observatoire dédié à l’extinction des réseaux 2G et 3G. Malgré la baisse constatée au troisième trimestre 2025, 5,6 millions de cartes SIM restent actives sur ces technologies en France métropolitaine, alors que les opérateurs approchent des échéances de coupure. À un an des premières échéances d’extinction annoncées par les opérateurs, l’Arcep affine son diagnostic sur la transition vers les technologies 4G et 5G. La deuxième édition de l’observatoire lancé en septembre 2025 confirme un recul du parc de cartes SIM encore limité aux réseaux 2G ou 3G/2G, mais le volume résiduel demeure significatif : 5,6 millions d’unités en service à fin septembre. Sur un trimestre, le retrait de 285 000 cartes, soit – 4,8 %, traduit une dynamique engagée mais insuffisante au regard du calendrier de fermeture des réseaux historiques. L’analyse distingue clairement les usages. 2,6 millions de cartes SIM, représentant 47 %...
Christophe Alcantara, enseignant-chercheur en Sciences de l'information et Communication au sein de l'IDETCOM de l'Université Toulouse 1 Capitole, a réuni les 21 et 22 mars à Toulouse, un colloque international inédit sur l'e-réputation et les traces numériques. Pourquoi organiser un tel colloque ? D'abord, c'est un enjeu de société. L'e-réputation dépasse le cadre des professionnels du web. Nous sommes tous confrontés à ces enjeux parce que l'e-réputation, si l'on regarde la partie émergée de l'iceberg, ce sont les contenus que l'on va dire sur un sujet donné. Mais pour le chercheur que je suis, c'est bien plus que cela : ce sont les traces numériques que l'on laisse par notre pratique du web. Par exemple, ce sont toutes les données de géolocalisation qui sont collectées lorsque l'on utilise un smartphone. Ces traces permettent de vous identifier. Aujourd'hui, on a dépassé «1984» de George Orwell. En tant que citoyen, c...