Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
A l'occasion de sa 32e réunion internationale qui s'est ouverte hier à Paris, l'Icann - l'organisme international qui supervise le fonctionnement d'internet et les noms de domaines - a créé la suprise en annonçant vouloir libéraliser les extensions génériques dès le premier trimestre 2009. Une petite révolution qui ne va pas sans poser quelques problèmes. Concrètement, chaque ordinateur connecté à internet reçoit une adresse IP de type 123.456.789.123. Difficile de retenir un tel numéro pour se conecter à l'ordinateur qui héberge son site web préféré. D'où la mise en place de noms de domaine (www.ladepeche.fr par exemple), beaucoup plus pratiques à mémoriser. Jusqu'à présent, les 162 millions de noms de domaines dans le monde avaient des suffixes génériques (. com, .net, .org...) ou nationaux (.fr pour la France). L'Icann, qui avait ouvert la voie il y a cinq ans en proposant de nouvelles extensions (.biz, .museum...), envisage pour 2009 de permettre...