En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Ces derniers jours nos regards se sont tournés vers l’espace entre le lancement réussi de la mission Mars 2020 ou l’annonce par l’astronaute Thomas Pesquet de son retour sur l’ISS, la station spatiale internationale en 2021 à bord de la capsule Dragon X de Space X. Mais les horizons lointains ne sont pas que dans l’espace, ils peuvent aussi être sur la Terre, dans les profondeurs des océans qui conservent encore beaucoup de mystères. C’est pour pouvoir les percer que le petit-fils du commandant Cousteau, Fabien Cousteau, porte le projet de créer une "ISS de l’océan. " À la tête de la Fabien Cousteau Ocean Learning Center (FCOLC), dédié à la protection et à la préservation des eaux, des zones côtières et des habitats marins via des actions concernant l’éducation, la recherche, la collaboration, et l’autonomisation, il porte un projet qui s’appelle "Proteus", avec le designer suisse Yves Béhar. "L’exploration océanique est 1 000 fois plus importante que l’explo...