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Articles

Affichage des articles du août, 2020

Peut-on laisser un chargeur branché en permanence ?

Un chargeur qui reste branché consomme en continu une petite quantité d’énergie dont une partie se perd sous forme de chaleur. YG PhotoArtWorks/Shutterstock Glen Farivar , The University of Melbourne Pour désigner l’énergie consommée par un chargeur qui reste branché sans être utilisé, les Québécois ont un joli terme : l’« énergie vampire » ou « énergie fantôme ». Cette énergie est-elle un mythe ? Peut-on laisser les chargeurs branchés ? Y a-t-il d’autres risques – du vieillissement accéléré à la surchauffe, voire au départ de feu ? Combien de chargeurs possédez-vous ? Nous sommes entourés d’appareils électroniques rechargeables : téléphones mobiles, ordinateurs portables, montres intelligentes, écouteurs, vélos électriques, etc. Il y a peut-être un chargeur de téléphone branché à côté de votre lit, que vous ne prenez jamais la peine de le débrancher quand vous ...

Le petit-fils du commandant Cousteau veut construire une ISS de l’océan

  Ces derniers jours nos regards se sont tournés vers l’espace entre le lancement réussi de la mission Mars 2020 ou l’annonce par l’astronaute Thomas Pesquet de son retour sur l’ISS, la station spatiale internationale en 2021 à bord de la capsule Dragon X de Space X. Mais les horizons lointains ne sont pas que dans l’espace, ils peuvent aussi être sur la Terre, dans les profondeurs des océans qui conservent encore beaucoup de mystères. C’est pour pouvoir les percer que le petit-fils du commandant Cousteau, Fabien Cousteau, porte le projet de créer une "ISS de l’océan. " À la tête de la Fabien Cousteau Ocean Learning Center (FCOLC), dédié à la protection et à la préservation des eaux, des zones côtières et des habitats marins via des actions concernant l’éducation, la recherche, la collaboration, et l’autonomisation, il porte un projet qui s’appelle "Proteus", avec le designer suisse Yves Béhar. "L’exploration océanique est 1 000 fois plus importante que l’explo...

La pandémie de Covid-19 a renforcé l’hégémonie des plates-formes numériques globales

Disney Plus, le nouveau service de streaming vidéo de Disney a atteint plus de 50 millions d’abonnés début avril. Ivan Marc / Shutterstock Par  Antonios Vlassis , Université de Liège La pandémie mondiale affecte le fonctionnement des industries culturelles et les flux mondiaux du contenu culturel numérique. Prenant comme cas d’analyse les plates-formes numériques et leur place dans les écosystèmes de l’audiovisuel et de la musique, nous pourrions constater que même si l’univers des nouvelles plates-formes affiche des opportunités majeures – telles que des gammes de biens culturels abondantes et abordables et une accessibilité accrue des contenus sur le web – le contexte actuel amplifie des dynamiques de concentration du secteur culturel due à l’action omniprésente de certaines plates-formes en ligne (Netflix, Disney Plus, Spotify ou YouTube Music entre autres). Ces dernières ont acquis une longueur d’avance sur leurs concurrents en matière de positionnement s...