Alors que la COP30 remet le vivant au cœur des stratégies climatiques, Oxford et la start-up française Asteria dévoilent un atlas inédit qui traduit les mécanismes biologiques en solutions énergétiques concrètes. Nourri par une base scientifique unique, l’outil connecte défis industriels et stratégies inspirées du vivant, ouvrant de nouvelles perspectives d’innovation durable, notamment pour les pays en développement. Ce démonstrateur positionne le biomimétisme comme un levier majeur de la transition énergétique et écologique. À l’heure où la COP30, qui s’est achevée vendredi, plaçait le vivant au centre des enjeux climatiques, l’Université d’Oxford et la start-up française Asteria ont avancé une proposition rare dans le paysage de l’innovation : considérer la biodiversité non comme une ressource à exploiter, mais comme une bibliothèque de solutions éprouvées par 3,8 milliards d’années d’évolution. Autrement dit, la nature est inspirante pour que nous réussissions la tr...
Quand les IA se goinfrent de nos ressources énergétiques : comment faire face à la crise de l’énergie
La centrale de Three Mile Island aux États-Unis, siège d’un accident nucléaire en 1979, va reprendre du service pour alimenter en électricité les centres de données de Microsoft. Ici en 2019. Constellation Energy, Wikipedia , CC BY-SA Par Thomas Le Goff , Télécom Paris – Institut Mines-Télécom L’intelligence artificielle se développe plus rapidement que les énergies renouvelables. Alors, tandis que l’on demande aux particuliers de baisser le chauffage, les GAFAM relancent le nucléaire. L’Agence internationale de l’énergie convoque un congrès mondial sur l’intelligence artificielle et l’énergie les 4 et 5 décembre 2024. La centrale nucléaire américaine « Three Mile Island » est tristement célèbre pour avoir été le théâtre de l’un des plus terribles accidents nucléaires de l’histoire en 1979, et elle va bientôt reprendre du service pour alimenter les systèmes d’intelligence artificielle (I...