En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...
A une époque où l'on commémore à tout va, où l'on invoque le devoir de mémoire à tout crin, un anniversaire est presque passé inaperçu alors qu'il a véritablement ouvert une nouvelle voie pour la science et la société : le 40e anniversaire de la première transplantation cardiaque réalisée en Europe.
C'est, en effet, le 27 avril 1968 que le professeur Christian Cabrol, alors âgé de 43 ans, réalisait cet exploit à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, quelque 4 mois après celle de son ami le professeur Chris Barnard au Cap en Afrique du Sud le 3 décembre 1967. Le patient du professeur Cabrol, Clovis Roblain, 66 ans, devait décéder d'une embolie au bout de 53 heures.
Cabrol et Barnard se connaissaient très bien, puisqu'ils avaient été formés tous les deux aux Etats-Unis auprès de Norman Shumway. Sous la houlette de ce pape de la greffe cardiaque, les deux jeunes chirurgiens s'étaient longuement entraînés sur... des chiens, avant de passer sur l'Homme.
Cette première transplantation cardiaque, aujourd'hui devenu un acte quasi-routinier, a ouvert la voie à d'autres prouesses comme la première transplantation cardio-pulmonaire en 1982 et la première implantation de coeur artificiel en France en 1986, toutes deux réalisées par le professeur Cabrol.
Le professeur Cabrol a longuement évoqué son parcours exceptionnel dans plusieurs ouvrages, notamment son autobiographie "Une histoire de coeur" (Editions les Belles Lettres, 1999) ou dans son plus récent livre "De tout coeur" (Editions Odile Jacob, 2006).
Député européen RPR, conseiller et maire-adjoint de Paris, Christian Cabrol est président-fondateur de l'ADICARE (Association pour la recherche, le Développement et la diffusion d'Innovations en Cardiologie) depuis 1989.
C'est, en effet, le 27 avril 1968 que le professeur Christian Cabrol, alors âgé de 43 ans, réalisait cet exploit à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, quelque 4 mois après celle de son ami le professeur Chris Barnard au Cap en Afrique du Sud le 3 décembre 1967. Le patient du professeur Cabrol, Clovis Roblain, 66 ans, devait décéder d'une embolie au bout de 53 heures.
Cabrol et Barnard se connaissaient très bien, puisqu'ils avaient été formés tous les deux aux Etats-Unis auprès de Norman Shumway. Sous la houlette de ce pape de la greffe cardiaque, les deux jeunes chirurgiens s'étaient longuement entraînés sur... des chiens, avant de passer sur l'Homme.
Cette première transplantation cardiaque, aujourd'hui devenu un acte quasi-routinier, a ouvert la voie à d'autres prouesses comme la première transplantation cardio-pulmonaire en 1982 et la première implantation de coeur artificiel en France en 1986, toutes deux réalisées par le professeur Cabrol.
Le professeur Cabrol a longuement évoqué son parcours exceptionnel dans plusieurs ouvrages, notamment son autobiographie "Une histoire de coeur" (Editions les Belles Lettres, 1999) ou dans son plus récent livre "De tout coeur" (Editions Odile Jacob, 2006).
Député européen RPR, conseiller et maire-adjoint de Paris, Christian Cabrol est président-fondateur de l'ADICARE (Association pour la recherche, le Développement et la diffusion d'Innovations en Cardiologie) depuis 1989.
Les greffes en France : quelques chiffres
Les derniers chiffres publiés datent de 2006.
L'âge moyen des donneurs prélevés est de 49,7 ans. 58,9% sont des hommes ; 41,1% des femmes.
En 2006 pour des prélèvements sur des sujets en état de mort encéphalique, il y avait 3067 sujets recensés ; 1442 sujets ont été prélevés. La cause des décès de ces personnes sont un accident vasculaire cérébral (1665 personnes), un traumatisme (876 personnes) ou une autre cause (526 personnes).
Les causes de non-prélèvement d'organes sur ces personnes décédées sont dues à une opposition au prélèvement (pour 32%), à des antécédents médicaux (9,9%), à un obstacle médical (10,2%) ou à une autre cause (0,9%).
Au 31 décembre 2006, 240 personnes attendaient une greffe du coeur ; 33 une greffe coeur-poumon ; 131 une greffe de poumon ; 538 une greffe du foie ; 6152 une greffe de rein ; 169 une greffe de pancréas ; 13 une greffe d'intestins. Soit un total de 7276 personnes sur liste d'attente.
En 2006, il y a eu 358 greffes de coeur ; 22 greffes coeur-poumon ; 182 greffes de poumon ; 1037 greffes de foie ; 2731 greffes de rein ; 90 greffes de pancréas ; 8 greffes d'intestin. Soit un total de 4428 greffes réalisées en France.
Pour des données détaillées sur la région Midi-Pyrénées : cliquez ici
Pour la région Aquitaine : cliquez ici
Pour la région Languedoc-Roussillon : cliquez ici