Selon le baromètre publié par L’Étudiant à l’occasion de son Salon du journalisme, marketing et communication, 85 % des 15-20 ans voient dans le journalisme un métier d’utilité sociale. Mais ils pointent aussi les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle comme les principaux vecteurs de désinformation. Le journalisme conserve, aux yeux des 15-20 ans, une valeur essentielle : celle de servir l’intérêt collectif. Tel est l’un des enseignements majeurs du baromètre publié par le magazine L’Étudiant à l’occasion de son Salon du journalisme, marketing et communication, organisé le 8 novembre prochain au Newcap Event Center à Paris. Pour 85 % des jeunes interrogés, le métier de journaliste remplit une fonction d’utilité sociale en informant et en sensibilisant. Mais cette reconnaissance ne va pas sans ambivalence : 23 % regrettent qu’il soit peu valorisé, et 58 % jugent que son influence s’est affaiblie face à la vitesse de circulation des contenus...
A une époque où l'on commémore à tout va, où l'on invoque le devoir de mémoire à tout crin, un anniversaire est presque passé inaperçu alors qu'il a véritablement ouvert une nouvelle voie pour la science et la société : le 40e anniversaire de la première transplantation cardiaque réalisée en Europe.
C'est, en effet, le 27 avril 1968 que le professeur Christian Cabrol, alors âgé de 43 ans, réalisait cet exploit à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, quelque 4 mois après celle de son ami le professeur Chris Barnard au Cap en Afrique du Sud le 3 décembre 1967. Le patient du professeur Cabrol, Clovis Roblain, 66 ans, devait décéder d'une embolie au bout de 53 heures.
Cabrol et Barnard se connaissaient très bien, puisqu'ils avaient été formés tous les deux aux Etats-Unis auprès de Norman Shumway. Sous la houlette de ce pape de la greffe cardiaque, les deux jeunes chirurgiens s'étaient longuement entraînés sur... des chiens, avant de passer sur l'Homme.
Cette première transplantation cardiaque, aujourd'hui devenu un acte quasi-routinier, a ouvert la voie à d'autres prouesses comme la première transplantation cardio-pulmonaire en 1982 et la première implantation de coeur artificiel en France en 1986, toutes deux réalisées par le professeur Cabrol.
Le professeur Cabrol a longuement évoqué son parcours exceptionnel dans plusieurs ouvrages, notamment son autobiographie "Une histoire de coeur" (Editions les Belles Lettres, 1999) ou dans son plus récent livre "De tout coeur" (Editions Odile Jacob, 2006).
Député européen RPR, conseiller et maire-adjoint de Paris, Christian Cabrol est président-fondateur de l'ADICARE (Association pour la recherche, le Développement et la diffusion d'Innovations en Cardiologie) depuis 1989.
C'est, en effet, le 27 avril 1968 que le professeur Christian Cabrol, alors âgé de 43 ans, réalisait cet exploit à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, quelque 4 mois après celle de son ami le professeur Chris Barnard au Cap en Afrique du Sud le 3 décembre 1967. Le patient du professeur Cabrol, Clovis Roblain, 66 ans, devait décéder d'une embolie au bout de 53 heures.
Cabrol et Barnard se connaissaient très bien, puisqu'ils avaient été formés tous les deux aux Etats-Unis auprès de Norman Shumway. Sous la houlette de ce pape de la greffe cardiaque, les deux jeunes chirurgiens s'étaient longuement entraînés sur... des chiens, avant de passer sur l'Homme.
Cette première transplantation cardiaque, aujourd'hui devenu un acte quasi-routinier, a ouvert la voie à d'autres prouesses comme la première transplantation cardio-pulmonaire en 1982 et la première implantation de coeur artificiel en France en 1986, toutes deux réalisées par le professeur Cabrol.
Le professeur Cabrol a longuement évoqué son parcours exceptionnel dans plusieurs ouvrages, notamment son autobiographie "Une histoire de coeur" (Editions les Belles Lettres, 1999) ou dans son plus récent livre "De tout coeur" (Editions Odile Jacob, 2006).
Député européen RPR, conseiller et maire-adjoint de Paris, Christian Cabrol est président-fondateur de l'ADICARE (Association pour la recherche, le Développement et la diffusion d'Innovations en Cardiologie) depuis 1989.
Les greffes en France : quelques chiffres
Les derniers chiffres publiés datent de 2006.
L'âge moyen des donneurs prélevés est de 49,7 ans. 58,9% sont des hommes ; 41,1% des femmes.
En 2006 pour des prélèvements sur des sujets en état de mort encéphalique, il y avait 3067 sujets recensés ; 1442 sujets ont été prélevés. La cause des décès de ces personnes sont un accident vasculaire cérébral (1665 personnes), un traumatisme (876 personnes) ou une autre cause (526 personnes).
Les causes de non-prélèvement d'organes sur ces personnes décédées sont dues à une opposition au prélèvement (pour 32%), à des antécédents médicaux (9,9%), à un obstacle médical (10,2%) ou à une autre cause (0,9%).
Au 31 décembre 2006, 240 personnes attendaient une greffe du coeur ; 33 une greffe coeur-poumon ; 131 une greffe de poumon ; 538 une greffe du foie ; 6152 une greffe de rein ; 169 une greffe de pancréas ; 13 une greffe d'intestins. Soit un total de 7276 personnes sur liste d'attente.
En 2006, il y a eu 358 greffes de coeur ; 22 greffes coeur-poumon ; 182 greffes de poumon ; 1037 greffes de foie ; 2731 greffes de rein ; 90 greffes de pancréas ; 8 greffes d'intestin. Soit un total de 4428 greffes réalisées en France.
Pour des données détaillées sur la région Midi-Pyrénées : cliquez ici
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