En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Le salon européen de la photographie Photokina, qui se tient à Cologne en Allemagne jusqu’au 26 septembre est en passe de consacrer une nouvelle race d’appareils photos numériques : les micro-reflex (ou reflex 4/3). Jusqu’ici, le marché se divisait en trois grandes catégories : les reflex à objectifs interchangeables plutôt réservés aux professionnels ou aux amateurs experts ; les bridges dotés de zoom très importants pour les amateurs éclairés ; et les compacts pour le grand public. Les micro-reflex, apparus il y a deux ans, bousculent ce classement pour répondre aux 88 % de consommateurs qui, selon Sony, aimeraient prendre de meilleures photos, mais trouvent les reflex « trop experts ». Les micro-reflex proposent donc (à partir de 500 €) la qualité d’image des reflex avec des objectifs interchangeables mais avec la compacité des bridges. Cette prouesse se fait bien sûr au prix de quelques compromissions techniques : le miroir des reflex n’est pas présent tout comme la visée optique ...