Un rêve d’ubiquité entretenu par les outils numériques. Roman Odintsov/Pexels , CC BY Par Emmanuel Carré , Excelia La « peur de rater quelque chose » (« Fear Of Missing Out », ou FOMO) n’est pas née avec Instagram. Cette peur d’être exclu, de ne pas être là où il faut, ou comme il faut, a déjà été pensée bien avant les réseaux sociaux, et révèle l’angoisse de ne pas appartenir au groupe. Vous l’avez sans doute déjà ressentie : cette sensation distincte que votre téléphone vient de vibrer dans votre poche. Vous le sortez précipitamment. Aucune notification. Autre scénario : vous partez en week-end, décidé à vous « déconnecter ». Les premières heures sont agréables. Puis l’anxiété monte. Que se passe-t-il sur vos messageries ? Quelles conversations manquez-vous ? Vous ressentez la « peur de rater quelque chose », connue sous l’acronyme FOMO (« Fea...
Un homme jeune et éduqué
Le Wikipedien est essentiellement un homme (30,8% de femmes et 68,3% d’hommes). Il est plus jeune que la moyenne des internautes et vraisemblablement plus éduqué. "Ils sont aussi beaucoup plus nombreux que les internautes à avoir une « profession » où la recherche d’information tient une place importante : lycéens et étudiants (on retrouve l’effet âge), mais aussi les cadres, avec une grosse sous-représentation des ouvriers et des employés", observe Wikimedia France.
Le Wikipedien est avant tout un lecteur. "La « règle » des 80-20 (80% d’utilisateurs et 20% de contributeurs) semble à peu près respectée dans Wikipédia aussi", explique la fondation.
"Wikipédia est utilisé, avant tout, comme source d’information pour la culture générale, encore plus que pour le travail", explique Wikimedia, qui concède que la grande majorité des utilisateurs ignore le fonctionnement collaboratif du site. "Seul un tiers des répondants est capable d’en comprendre la signification."
Parmi les 20% qui contribuent en écrivant ou modifiant des articles, l'enquête a dévoilé "deux grands types de contributeurs : ceux qui ont fait un ou deux essais, et qui ne sont pas allés plus loin, et les contributeurs « réguliers », un peu plus de 300 se considérant même comme des « gros » contributeur."Même si les jeunes restent majoritaires, les contributeurs sont plus âgés, et plutôt en emploi qu’étudiants ou scolaires. Et ces personnes sont, encore plus que pour les lecteurs, des « manipulateurs d’information »" explique Wikimedia qui note que les contributeurs sont à 86% des hommes.
La totalité de l'enquête est à consulter sur le blog de Wikimedia France ici .
