Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Un homme jeune et éduqué
Le Wikipedien est essentiellement un homme (30,8% de femmes et 68,3% d’hommes). Il est plus jeune que la moyenne des internautes et vraisemblablement plus éduqué. "Ils sont aussi beaucoup plus nombreux que les internautes à avoir une « profession » où la recherche d’information tient une place importante : lycéens et étudiants (on retrouve l’effet âge), mais aussi les cadres, avec une grosse sous-représentation des ouvriers et des employés", observe Wikimedia France.
Le Wikipedien est avant tout un lecteur. "La « règle » des 80-20 (80% d’utilisateurs et 20% de contributeurs) semble à peu près respectée dans Wikipédia aussi", explique la fondation.
"Wikipédia est utilisé, avant tout, comme source d’information pour la culture générale, encore plus que pour le travail", explique Wikimedia, qui concède que la grande majorité des utilisateurs ignore le fonctionnement collaboratif du site. "Seul un tiers des répondants est capable d’en comprendre la signification."
Parmi les 20% qui contribuent en écrivant ou modifiant des articles, l'enquête a dévoilé "deux grands types de contributeurs : ceux qui ont fait un ou deux essais, et qui ne sont pas allés plus loin, et les contributeurs « réguliers », un peu plus de 300 se considérant même comme des « gros » contributeur."Même si les jeunes restent majoritaires, les contributeurs sont plus âgés, et plutôt en emploi qu’étudiants ou scolaires. Et ces personnes sont, encore plus que pour les lecteurs, des « manipulateurs d’information »" explique Wikimedia qui note que les contributeurs sont à 86% des hommes.
La totalité de l'enquête est à consulter sur le blog de Wikimedia France ici .