Dans un univers saturé d’images, de contenus éphémères et de sollicitations incessantes, la newsletter fait figure d’exception. Sobre, régulière, discrète mais attendue, elle échappe à l’économie de la pulsion pour mieux cultiver celle de l’attention. Kessel , plateforme française dédiée à la publication de newsletters, vient d’en apporter une nouvelle démonstration. Aux côtés de l’agence d’études iligo , elle signe la première étude d’impact publicitaire spécifiquement consacrée à ce canal éditorial. Le verdict est sans appel : avec 79 % de taux de mémorisation, les newsletters s’imposent comme l’un des supports les plus puissants du paysage médiatique. L’attention retrouvée : 55 % des lecteurs se concentrent sur la publicité Dans la guerre pour capter l’attention des publics, les newsletters, souvent considérées comme des outils secondaires, déjouent les pronostics. L’étude menée auprès de 4 183 abonnés aux lettres TTSO et Voxe, deux publications gratuites mais ciblées, révèle que ...
Un homme jeune et éduqué
Le Wikipedien est essentiellement un homme (30,8% de femmes et 68,3% d’hommes). Il est plus jeune que la moyenne des internautes et vraisemblablement plus éduqué. "Ils sont aussi beaucoup plus nombreux que les internautes à avoir une « profession » où la recherche d’information tient une place importante : lycéens et étudiants (on retrouve l’effet âge), mais aussi les cadres, avec une grosse sous-représentation des ouvriers et des employés", observe Wikimedia France.
Le Wikipedien est avant tout un lecteur. "La « règle » des 80-20 (80% d’utilisateurs et 20% de contributeurs) semble à peu près respectée dans Wikipédia aussi", explique la fondation.
"Wikipédia est utilisé, avant tout, comme source d’information pour la culture générale, encore plus que pour le travail", explique Wikimedia, qui concède que la grande majorité des utilisateurs ignore le fonctionnement collaboratif du site. "Seul un tiers des répondants est capable d’en comprendre la signification."
Parmi les 20% qui contribuent en écrivant ou modifiant des articles, l'enquête a dévoilé "deux grands types de contributeurs : ceux qui ont fait un ou deux essais, et qui ne sont pas allés plus loin, et les contributeurs « réguliers », un peu plus de 300 se considérant même comme des « gros » contributeur."Même si les jeunes restent majoritaires, les contributeurs sont plus âgés, et plutôt en emploi qu’étudiants ou scolaires. Et ces personnes sont, encore plus que pour les lecteurs, des « manipulateurs d’information »" explique Wikimedia qui note que les contributeurs sont à 86% des hommes.
La totalité de l'enquête est à consulter sur le blog de Wikimedia France ici .