Friedrich Merz et Emmanuel Macron - Photo Bundesregierung / Jesco Denzel. Réunis à Berlin pour un sommet sur la souveraineté numérique, la France et l’Allemagne ont scellé une feuille de route commune pour renforcer l’autonomie technologique européenne. Simplification réglementaire, normes de protection des données, investissements massifs et développement d’une IA d’avant-garde structurent cette stratégie, alors que l’Europe tente de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine. Le hasard fat parfois bien les choses. Alors qu’un Sommet sur la souveraineté numérique européenne s’est tenu ce mardi 18 novembre à Berlin, le monde et donc l’Europe faisaient face à de nombreux sites internet en panne. Plusieurs sites, dont le réseau social X et la page d’accès de l’agent conversationnel ChatGPT, ont été perturbés en raison d’un incident technique touchant le fournisseur américain de services Cloudflare, utilisé par 20 % des sites dans le monde. On aurait voulu démontre...
Un homme jeune et éduqué
Le Wikipedien est essentiellement un homme (30,8% de femmes et 68,3% d’hommes). Il est plus jeune que la moyenne des internautes et vraisemblablement plus éduqué. "Ils sont aussi beaucoup plus nombreux que les internautes à avoir une « profession » où la recherche d’information tient une place importante : lycéens et étudiants (on retrouve l’effet âge), mais aussi les cadres, avec une grosse sous-représentation des ouvriers et des employés", observe Wikimedia France.
Le Wikipedien est avant tout un lecteur. "La « règle » des 80-20 (80% d’utilisateurs et 20% de contributeurs) semble à peu près respectée dans Wikipédia aussi", explique la fondation.
"Wikipédia est utilisé, avant tout, comme source d’information pour la culture générale, encore plus que pour le travail", explique Wikimedia, qui concède que la grande majorité des utilisateurs ignore le fonctionnement collaboratif du site. "Seul un tiers des répondants est capable d’en comprendre la signification."
Parmi les 20% qui contribuent en écrivant ou modifiant des articles, l'enquête a dévoilé "deux grands types de contributeurs : ceux qui ont fait un ou deux essais, et qui ne sont pas allés plus loin, et les contributeurs « réguliers », un peu plus de 300 se considérant même comme des « gros » contributeur."Même si les jeunes restent majoritaires, les contributeurs sont plus âgés, et plutôt en emploi qu’étudiants ou scolaires. Et ces personnes sont, encore plus que pour les lecteurs, des « manipulateurs d’information »" explique Wikimedia qui note que les contributeurs sont à 86% des hommes.
La totalité de l'enquête est à consulter sur le blog de Wikimedia France ici .
