Les textes générés par l’IA ne laissent pas les lecteurs indifférents. Pexels , CC BY Par Stéphanie Parmentier , Aix-Marseille Université (AMU) Qui aurait pensé qu’un jour les intelligences artificielles génératives rédigeraient, corrigeraient et seraient publiées ? Que vaut une littérature née sous IA ? Que devient notre imaginaire sous leur influence ? Et quels bouleversements sont à prévoir dans le monde de la littérature dans les années, ou les mois, à venir ? Dans son essai Quand l’IA tue la littérature (PUF, 2025), Stéphanie Parmentier examine la place qu’occupent dans le domaine littéraire ces nouvelles marchandes de prose que sont les IA. Extraits. Lorsqu’il écrit un manuscrit, un auteur cherche très rarement à le conserver uniquement pour lui-même. Dans son for intérieur, sans toujours oser se l’avouer, il espère que la qualité de ses récits captivera des lecteurs toujours plus no...
Un homme jeune et éduqué
Le Wikipedien est essentiellement un homme (30,8% de femmes et 68,3% d’hommes). Il est plus jeune que la moyenne des internautes et vraisemblablement plus éduqué. "Ils sont aussi beaucoup plus nombreux que les internautes à avoir une « profession » où la recherche d’information tient une place importante : lycéens et étudiants (on retrouve l’effet âge), mais aussi les cadres, avec une grosse sous-représentation des ouvriers et des employés", observe Wikimedia France.
Le Wikipedien est avant tout un lecteur. "La « règle » des 80-20 (80% d’utilisateurs et 20% de contributeurs) semble à peu près respectée dans Wikipédia aussi", explique la fondation.
"Wikipédia est utilisé, avant tout, comme source d’information pour la culture générale, encore plus que pour le travail", explique Wikimedia, qui concède que la grande majorité des utilisateurs ignore le fonctionnement collaboratif du site. "Seul un tiers des répondants est capable d’en comprendre la signification."
Parmi les 20% qui contribuent en écrivant ou modifiant des articles, l'enquête a dévoilé "deux grands types de contributeurs : ceux qui ont fait un ou deux essais, et qui ne sont pas allés plus loin, et les contributeurs « réguliers », un peu plus de 300 se considérant même comme des « gros » contributeur."Même si les jeunes restent majoritaires, les contributeurs sont plus âgés, et plutôt en emploi qu’étudiants ou scolaires. Et ces personnes sont, encore plus que pour les lecteurs, des « manipulateurs d’information »" explique Wikimedia qui note que les contributeurs sont à 86% des hommes.
La totalité de l'enquête est à consulter sur le blog de Wikimedia France ici .
