Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Le groupe informatique américain Apple a battu lundi le record de la plus grande capitalisation boursière de tous les temps, détrônant Microsoft qui détenait le titre depuis 1999. La firme, capitalisée 623,52 milliards de dollars, a su survivre au décès de son emblématique PDG et donne le tempo à toute l’industrie des nouvelles technologies.
Nous avons interrogé Edouard Forzy, directeur général de La Mêlée numérique, l'association basée à Toulouse qui fédère quelque 500 acteurs de l'économie numérique de Midi-Pyrénées.
La valorisation historique d'Apple peut-elle encore progresser. Comment expliquer ce succès ?
Oui, elle peut encore progresser pour trois raisons. 1. Les analystes parlent d'une croissance à 900 _. 2. la période qui arrive est une période forte dans l'année. 3. L'arrivée annoncée de l'iphone 5, d'un Ipad mini et d'une iTV multifonction connectée à Internet vont encore booster le titre
Ce succès d'Apple s'explique par plusieurs facteurs.
Apple sait innover en accord avec les attentes profondes des usagers
Ensuite, les produits apple sont très performants, hyper connectés (entre eux notamment mais aussi avec le monde Windows) et très simples à utiliser. En outre, ce sont de très beaux objets. Quand on a goûté à l'iPhone, par exemple, il est difficile de repasser à un autre type de smartphone. On sait que les prochaines innovations marquantes dans le domaine des tablettes, smartphones et G4 viendront d'Apple. Même si Steve Jobs n'est plus là, l'esprit Apple reste le même. Ce sont de vrais innovateurs de rupture : leurs produits changent nos façons de communiquer. De quoi assurer leur succès pendant encore longtemps.
Apple a gagné la confiance des consommateurs et des investisseurs, et cette confiance n'est pas déçue pour l'instant : les produits Apple restent à la hauteur des attentes.
Vous étiez récemment avec La Mêlée dans la Sillicon Valley. Comment y travaillent les géants du net et les start-ups ?
La Silicon Valley fonctionne comme fonctionne Apple, comme fonctionnent tout l'écosystème économique là bas, les grandes entreprises, les start up et jusqu'aux laboratoires tels Stanford ou encore les administrations ou les investisseurs ou les banques.
Tous ces organismes fonctionnent en mode collaboratif et très nombreux sont les exemples de réussites nées de ces collaborations.
Stanford a investi pour permettre aux fondateurs de Google de lancer leur moteur de recherche, on voit le succès qui en a découlé, qui pourrait imaginer qu'en france un laboratoire un labo investisse pour que ses chercheurs quittent le labo pour créer une start up ?
Les investisseurs financent sur une simple idée, il sur un coup de poker, souvent en fonction du porteur de projet ou de l'équipe.
Impensable en France. On n'investit pas sans garanties solides et cela tue souvent l'initiative. Des VC là bas peuvent investir pour prendre un marché, sans que l'entreprise ne soit nullement rentable pendant des années (par e exemple Facebook). Bref le vrai sens du mot "investir", ou prendre des risques.
De la même façon, les villes ont du coup des ambitions de vraies villes du futur, par exemple la Californie ou encore la Ville de Palo Alto ont véritablement prise le tournant de la 3° révolution Industrielle décrite par Jérémy Rifkin, révolution à la fois énergétique et de l'information, et souhaitent devenir des lieux ( ville ou état) en pointe sur le thème de la ville du futur, et du coup nourissent bien évidemment l'écosystème des start up, grandes entreprises etc... tout l'écosystème fonctionne ensemble de manière ouverte.
Peut-on imaginer voir un jour un "Apple" européen ?
Pas en l'état actuel, ou chacun des composants de l'écosystème (collectivités, recherche, entreprises grandes ou start up...) travaillent en vase clos.
Les initiatives que nous portons à la Mêlée depuis des années, vont dans le sens de la diffusion, de la collaboration, et nous l'espérons d'un développement accéléré de l'innovation pour et par les acteurs eux mêmes féfdérés au sein de la Mêlée ou d'un lieu tel que la cantine numérique qui ouvrira ses portes le 18 octobre prochain à Toulouse.
Les choses s'accélèrent et les projets se développent de plus en plus en dehors des sentiers battus traditionnels que l'on peut retrouver dans un pays comme la France.