Jusqu’au 24 novembre 2025, l’explorateur et médecin Jean-Louis Étienne repart pour Clipperton, unique atoll corallien du Pacifique Est. Vingt ans après sa première expédition, il conduit une nouvelle mission scientifique et écologique, entre recherche, pédagogie et diplomatie environnementale. Dans une France qui oscille entre morosité et inquiétudes économiques et politiques, voilà que l’un des plus célèbres de nos explorateurs contemporains nous invite à prendre le large, à sortir de la grisaille du quotidien pour voir plus loin. Vingt ans après sa première expédition à Clipperton, le médecin-explorateur tarnais Jean-Louis Etienne conduit une nouvelle mission scientifique et écologique, entre recherche, pédagogie et diplomatie environnementale, sur l’unique atoll corallien du Pacifique Est. « Témoigner, mesurer et protéger » « Clipperton est un lieu de mémoire et d’avenir pour la science française. Vingt ans après notre première mission, nous revenons pour té...
Elle a fait rêver des millions de gamins suspendus aux gadgets de James Bond et fascine encore lecteurs de romans ou spectateurs de film de science fiction.Une fascination d’autant plus insouciante que chacun a l’impression que ces technologies n’appartiennent qu’au futur.Et pourtant, la biométrie, c’est-à-dire la science des mesures et des statistiques appliquées aux êtres vivants, est plus que jamais présente dans notre quotidien.Les Français s’en rendent peu à peu compte.Sécurité et confort
Les récents déboires et retards du passeport biométrique, indispensable pour se rendre aux États-Unis, atteste, en effet, que les technologies ont atteint à la fois la maturité et la miniaturisation nécessaire à un développement exponentiel. Réservées jusqu’à présent à des sites sensibles, aéronautiques, militaires ou de recherches, les technologies biométriques commencent à irriguer d’autres secteurs : téléphonie mobile, informatique, automobile, banques, médiathèques voire cantines scolaires. À la biométrie de sécurité s’ajoute ainsi la biométrie de confort. Selon l’International Biometric Group, le marché de la sécurité se porte bien. En 2005, il était estimé à quelque 1,8 milliard de dollars avec une perspective de 5 milliards d’ici 2008. Toutefois, en France, la biométrie se développe plus lentement. Le cadre réglementaire (CNIL) et le sentiment de flicage – parfois avéré – sont sources de résistance mais permettent aussi de poser un vrai débat sur la biométrie.