Dans Indiana Jones et le cadran de la destinée , comme dans d’autres récents opus de Terminator ou de Tron , Hollywood semble faire la guerre au temps. Walt Disney Company Par Jules Lasbleiz , Université Rennes 2 De Tron : l’héritage (2010) à Indiana Jones et le cadran de la destinée (2023), en passant par Terminator Genisys (2015), les franchises hollywoodiennes utilisent régulièrement les images de synthèse pour rajeunir des stars vieillissantes. Or, plus qu’un simple outil narratif ou attractionnel, le de-aging interroge également le statut de ces stars au crépuscule de leur carrière. Le vieillissement inéluctable de la star hollywoodienne est une thématique qui, depuis les années 1950 et la désuétude des premières stars des années 1920-1930, intéresse le cinéma. Des films comme Boulevard du crépuscule (Billy Wilder, 1950) ou Une étoile est née (George Cukor, 1954) abordent, à ce titre...

Sécurité et confort
Les récents déboires et retards du passeport biométrique, indispensable pour se rendre aux États-Unis, atteste, en effet, que les technologies ont atteint à la fois la maturité et la miniaturisation nécessaire à un développement exponentiel. Réservées jusqu’à présent à des sites sensibles, aéronautiques, militaires ou de recherches, les technologies biométriques commencent à irriguer d’autres secteurs : téléphonie mobile, informatique, automobile, banques, médiathèques voire cantines scolaires. À la biométrie de sécurité s’ajoute ainsi la biométrie de confort. Selon l’International Biometric Group, le marché de la sécurité se porte bien. En 2005, il était estimé à quelque 1,8 milliard de dollars avec une perspective de 5 milliards d’ici 2008. Toutefois, en France, la biométrie se développe plus lentement. Le cadre réglementaire (CNIL) et le sentiment de flicage – parfois avéré – sont sources de résistance mais permettent aussi de poser un vrai débat sur la biométrie.