Face à la hausse des usurpations de numéros, l’Arcep adopte une série de mesures techniques et contractuelles pour renforcer l’authentification des appels, sécuriser la numérotation et protéger les abonnés, avec une entrée en vigueur progressive à partir du 1er janvier 2026. L’Arcep, le gendarme des télécoms, entend muscler la protection des abonnés face aux usurpations de numéros de téléphone. En effet, malgré la généralisation du mécanisme d’authentification du numéro d’appelant, la plateforme "J’alerte l’Arcep" a déjà enregistré près de 18 000 signalements depuis janvier dernier, révélant la persistance de techniques de fraude capables d’exploiter les failles résiduelles du dispositif. Le régulateur renforce d’abord la gestion des appels internationaux comprenant un numéro mobile français non authentifié. Durant la phase transitoire, ces appels – légitimes ou non – resteront indissociables. L’Arcep impose donc leur passage en appel masqué dès le 1ᵉʳ janvier 2026, afin de p...
Elle a fait rêver des millions de gamins suspendus aux gadgets de James Bond et fascine encore lecteurs de romans ou spectateurs de film de science fiction.Une fascination d’autant plus insouciante que chacun a l’impression que ces technologies n’appartiennent qu’au futur.Et pourtant, la biométrie, c’est-à-dire la science des mesures et des statistiques appliquées aux êtres vivants, est plus que jamais présente dans notre quotidien.Les Français s’en rendent peu à peu compte.Sécurité et confort
Les récents déboires et retards du passeport biométrique, indispensable pour se rendre aux États-Unis, atteste, en effet, que les technologies ont atteint à la fois la maturité et la miniaturisation nécessaire à un développement exponentiel. Réservées jusqu’à présent à des sites sensibles, aéronautiques, militaires ou de recherches, les technologies biométriques commencent à irriguer d’autres secteurs : téléphonie mobile, informatique, automobile, banques, médiathèques voire cantines scolaires. À la biométrie de sécurité s’ajoute ainsi la biométrie de confort. Selon l’International Biometric Group, le marché de la sécurité se porte bien. En 2005, il était estimé à quelque 1,8 milliard de dollars avec une perspective de 5 milliards d’ici 2008. Toutefois, en France, la biométrie se développe plus lentement. Le cadre réglementaire (CNIL) et le sentiment de flicage – parfois avéré – sont sources de résistance mais permettent aussi de poser un vrai débat sur la biométrie.