Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Le commerce sur internet qui a connu un vrai boom à Noël dernier continue son embellie et s’installe durablement comme l’un des modes de consommation préféré des Français. Alors qu’une étude, cette semaine, indiquait qu’un Français sur quatre surfait régulièrement, la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad, qui regroupe 340 entreprises et 520 sites internet) a rendu publique son étude réalisée à partir de 32 sites de commerce électronique participant au panel iCE. Combinée avec les données communiquées par les plateformes de paiement, elle a établi que les ventes sur internet ont progressé de 43 % au cours du premier trimestre par rapport à la même période en 2005. La plus forte hausse concerne les ventes aux professionnels (B2B) avec un chiffre d’affaires en hausse de 44 %. Les sites de voyages en ligne progressent de 34 %. Les ventes aux particuliers (hors voyages-loisirs) grimpent de 30 % et le high tech de 24 % Avec 2,8 milliards de chiffre d’affaires pour ce seul premier trimestre 2006, l’e-commerce a déjà réalisé un tiers de son chiffre d’affaires de 2005 (8,7 milliards d’euros).