Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
À la faveur de compagnes publicitaires, les Toulousains ou les Montpelliérains ont pu découvrir, ces derniers mois, le Segway HT (human transporter), cette étonnante trottinette électrique venue des États-Unis, qui préfigure ce que pourraient être les moyens de locomotion individuels du futur, alternatifs à l’automobile. Car il n’y a pas que le vélo ou les rollers pour se déplacer écologiquement en ville. De toutes les solutions imaginées jusqu’à présent et dont certaines – voir ci-contre – paraissent fantaisistes, amusantes ou trop sportives, le Segway constitue à la fois la plus originale, la plus simple et la plus aboutie.
Dix minutes d'apprentissage
Dix minutes d'apprentissage
Inventé en 2003 par l’américain Dean Kamen, le Segway est articulé autour d’un gyroscope et est fondé sur le principe de l’équilibre dynamique.Le «conducteur» se tient debout sur une plateforme posée sur un axe supportant deux roues. En se penchant légèrement en avant, le Segway avance ; en arrière, il recule. Déroutante de prime abord la conduite du Segway s’apprend en une dizaine de minutes pourtant. D’une autonomie de 10 à 20 kilomètres grâce à des batteries, le Segway, doté de deux moteurs de 1500 W, peut atteindre 20km/h.
Segway a décliné son premier modèle avec plusieurs versions (golf, tout terrain, police et sécurité) et vient de présenter récemment un nouveau modèle à 4 roues. En plein développement aux États-Unis, le Segway séduit l’Europe et la France. Dans l’Hexagone, 270 Segway ont été écoulés, notamment en entreprises et chez les collectivités (la police lyonnaise par exemple), mais aussi chez certains particuliers handicapés. Le prix très élevé pour l’heure (à partir de 6000 €) décourage, en effet, le grand public.
Et aussi
Le poweriser. Pas de roues certes pour le poweriser mais un mode de locomotion original. Après avoir chaussé ces drôles d’échasses sur ressort, l’on est fin prêt pour faire des bonds de 1,80 mètre de hauteur pour trois mètres de long. De vraies bottes de sept lieues disponibles en plusieurs tailles et notamment pour les enfants. Mais jouer au kangourou a, là aussi, un prix : quelque 400€ la paire.
Le Singleroll skater. Moins cher (99€), le Signleroll skater permet de «skier» sur route avec un drômle de skate à deux roues.
Le Piaggio MP3. Un scooter mais avec 3 roues ! Tel est le pari de Piaggio avec son MP3. Confort et grande stabilité au programme.