Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...

En un an le prix des appareils GPS portatifs a connu une chute vertigineuse et le premier prix s’établit désormais à 169 € – le Medion PNA 210 – soit presque dix fois moins que les systèmes de guidage commercialisés en option par les constructeurs automobiles! À cette démocratisation des prix s’est ajoutée une segmentation du marché: premiers prix, milieu de gamme et haut de gamme. Enfin, ce marché en plein boom a vu se multiplier les acteurs. Aux spécialistes historiques du secteur (Garmin, Tomtom, Navman) se sont ajoutés les acteurs de l’internet comme Viamichelin, filiale de Michelin, Mappy, filiale des Pages Jaunes, ou encore l’IGN, qui, après Géoportail, a donc lancé Evaneo. Les acteurs de l’informatique et de l’électronique grand public sont aussi entrés en piste: Acer, Sony, Philips et Thomson.
Difficile dans ce marché encombré de se distinguer. Les constructeurs mettent alors au second plan la technique pour insister sur les services innovants: l’infotrafic (une fonction qui permet le recalcul de l’itinéraire en fonction de l’état du trafic routier communiqué par ondes radio); les services (le jumelage du terminal avec un site internet pour télécharger des points d’intérêts). Thomson s’est décalé en lançant un film publicitaire «la course à l’Elysée», parodiant le duel Ségolène-Sarkozy. Un joli coup de marketing: le film a fait un tabac sur internet.Les points à vérifier
L’écran. 3,5’’ (8,89cm) de diagonale en général, de nouveaux modèles proposent 4,3’’ panoramique (10,92cm) et d’autres 2,8’’ (7,12cm). La taille influera alors sur le confort d’affichage 2D ou 3D, la lisibilité des menus. Le dernier Viamichelin à large écran permet d’afficher plus d’informations.
Les cartes.Chaque constructeur à son fournisseur. Il faut veiller à avoir des cartes récentes. On peut choisir France ou Europe, mais le prix s’en ressent.
Radars.Certains GPS ne proposent leur emplacement qu’en option payante.La liste est actualisable par internet.
Points d’intérêts. Restaurants, hôtels, parkings, lieux remarquables, etc. Les GPS peuvent être de vrais guides de voyage. Certains disposent de boutons pour localiser parkings ou stations essence.
Infotrafic. À côté du guidage vocal (parfois la voix d’une personnalité qu’on aura téléchargée sur son ordinateur), certains GPS proposent de série ou en option payante l’info trafic: l’appareil collecte via la bande FM des données sur le trafic routier fournies par les centres d’information routière et les sociétés d’autoroute afin de corriger l’itinéraire en fonction des bouchons ou des accidents.
Multimédia. Les plus perfectionnés proposent de visualiser photos ou vidéos, d’écouter de la musique MP3 voire de servir de kit bluetooth sans fil pour pouvoir utiliser son téléphone portable au volant.
Nouveaux usages à venir
Comme le bluetooth, le GPS s’immisce dans de plus en plus d’objets.Les téléphones et les organiseurs PDA: HP, HTC, Mio, Nokia proposent des téléphones haut de gamme qui font office de GPS. Bluffant. Autres usages à venir: des puces GPS… dans les doudous. Sensible aux drames familiaux de la perte des doudous, l’entreprise française Vert baudet s’est proposée de créer des doudous GPS.Une idée pas encore réalisée toutefois.En revanche, le GPS pour chien (combiné à un téléphone GSM) existe bel et bien.Il est commercialisé notamment par Petcell ou RoamEO. Le GPS concerne aussi la géolocalisation de personnes, notamment les salariés des entreprises.