Jamais VivaTech n’avait autant misé sur l’intelligence artificielle : plus de 40 % des exposants présentaient cette année des solutions fondées sur des technologies d’IA, qu’elles soient génératives, prédictives, embarquées ou souveraines. L’AI Avenue, animée notamment par Salesforce, a vu défiler une foule dense autour des démonstrations de startups comme Buddyo, Vrai AI ou Next. Plusieurs annonces ont également rythmé ces quatre jours, à commencer par la création de “Mistral Compute” – une nouvelle infrastructure européenne de calcul IA lancée en partenariat entre NVIDIA et Mistral AI. Pour la première fois, le GTC Paris – grand-messe technologique de NVIDIA – s’est tenu dans le cadre de VivaTech, symbolisant la convergence des écosystèmes. Un carrefour mondial d’entrepreneuriat Avec plus de 14 000 jeunes pousses venues de 120 pays et 50 pavillons nationaux, VivaTech s’est imposé comme le cœur battant du capital-risque européen. Les investisseurs les plus influents (Accel, Sequo...

« L'enjeu est majeur. Un des reproches faits à Google était de numériser les ouvrages sans se préoccuper des droits d'auteur. S'il y a une approche commune dans ce domaine, c'est la garantie que la chaîne du livre est préservée au niveau européen », souligne M. Racine.
La BNF, qui a développé le système SPAR (Système de préservation et d'archivage réparti), souhaite « une coordination à l'échelon national des programmes de numérisation. » C'est que cette numérisation (transformation d'un document papier en document électronique), longtemps attendue, se développe tous azimuts : municipalités, archives départementales, et même « La Dépêche » qui va numériser d'ici 2010… 2,5 millions de pages. A la BNF, en 10 ans, 10 milliards de documents ont été collectés sur internet, plus 300 000 numérisés pour la BNE. « La BNF est désormais dans une phase de numérisation de masse », assure M. Racine. Le coût global du projet - collecte, numérisation, conservation - est de l'ordre de 26 M€ sur trois ans, financés par l'État.
Mais face à Google, ses milliards et sa technologie, l'Europe doit faire vite pour que la Babel numérique reflète la diversité des cultures.