Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...

Peut-on encore concurrencer Google, le moteur vedette d'internet qui truste 62% des recherches effectuées sur la Toile dans le monde, selon la dernière étude Comscore, et 91% en France selon XitiMontor ? A cette question, des anciens cadres de Google veulent croire que oui et viennent de lancer un nouveau moteur baptisé Cuil (pronocer cool), un mot gaélique signifiant connaissance.
Anna Patterson, Russell MPower et Louis Monier, associés à Tom Costello, issu d'IBM et devenu PDG de Cuil, affirment que ce nouveau moteur index 120 milliards de pages (121617892992 au moment ou ces lignes sont écrites), soit plus que Google, qui n'indique plus depuis plusieurs mois le nombre de pages indexés.
Pour tenter de séduire les internautes, Cuil mise sur le fond et la forme.
Sur le fond, le moteur adopte une technique d'analyse différente de celle de Google. Pour indexer ses pages, Cuil ne tient pas seulement compte de la popularité de celles-ci, comme le fait le Pagerank de Google, mais également de leur contenu.
Sur la forme, Cuil n'affiche pas une liste de résultats comme google, mais de petits résumés, parfois illustrés, sur toute la largeur de la fenêtre du navigateur (en 2 ou 3 colonnes). Autre innovation plaisante, une fois la recherche lancée, on peut cliquer sur des sous-catégories proposées par le moteur
Enfin, les fondateurs de Cuil mettent en avant une caractéristique à laquelle de plus enplus d'internautes sont sensibles : le moteur ne conserve pas l'historique de recherches des internautes avec leur adresse IP.
Mais ce nouveau moteur reste perfectible. Il n'est disponible qu'en anglais, ne dispose pas d'options de réglages avancées et si l'on se trompe dans l'orthographe de sa recherche, Cuil ne fait pas de proposition alternative comme peut le faire Google.
Les fondatuers n'ont pas précisé de quelle façon le moteur va faire gagner de l'argent, aucune publicité et aucun lien sponsorisé n'étant pour l'heure affichés.
> www.cuil.com