Par Julien Pillot , INSEEC Grande École Non seulement l’Europe est la grande absente des principaux marchés de l’intelligence artificielle, mais elle s’est mise en situation de dépendance technologique vis-à-vis d’entreprises et de puissances étrangères qui n’hésitent pas à lui imposer un rapport de force défavorable. Si elle veut reprendre la main, et bâtir son autonomie stratégique, elle doit adopter une autre démarche. L’open source et une régulation volontaire en matière d’empreinte environnementale peuvent y contribuer. Cet article est publié en collaboration avec la revue Telecom Paris. 378 millions. C’est le nombre d’utilisateurs qui avaient déjà eu recours à une solution d’IA générative à la fin de l’année 2024 . Cette progression vertigineuse des outils d’IA dans les usages est certes source de grands espoirs sur le front de la productivité, de la compétitivité, et des avancées scientifiques, mais elle est également vectrice d’inquiétudes diverses parmi lesquel...
Pouvoir payer les petits achats de la vie quotidienne, créditer sa carte de fidélité chez son commerçant préféré et prendre les transports en commun grâce à son téléphone portable transformé en porte-monnaie électronique. Telle est la promesse des services mobiles sans contacts basés sur la technologie NFC. Les terminaux mobiles et les lecteurs de puce sont fin prêts; les banques et les opérateurs télécoms aussi et les Français qui ont participé, ces derniers mois, aux diverses expérimentations plébiscitent le procédé. Il reste à mettre en musique les actions des uns et des autres pour que la France investisse un marché qui devrait traiter, à l'horizon 2011, rien moins que 34 milliards de dollars de transactions dans le monde. Pour gérer cette partition très complexe le gouvernement a lancé le 26 mai dernier le Forum des services mobiles sans contact. Depuis le 1er août, celui-ci a désormais un chef d'orchestre en la personne de Jean-Yves Granger. Membre du comité exécutif du g...