Les cybercriminels agissent en bandes très organisées, et surtout très modulables. Dan Asaki, Unsplash , CC BY Par Jean-Yves Marion , Université de Lorraine Europol vient d’ annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine . Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marc

Pour des raisons juridiques et de sécurité, Barack Obama aurait dû se défaire de son Blackberry, le mobile préféré des cadres pour envoyer leurs e-mails, au moment d'entrer à la Maison Blanche. Mais pour le cyberprésident américain, qui a utilisé internet comme personne durant sa campagne, pas question de se passer de son smartphone. Les services secrets ont donc cédé et fourni au nouveau président un téléphone ultra-sécurisé coûtant quelque 3 000€. Étanche et très solide, l'appareil, un peu mastoc, a été conçu par la firme Sectera en collaboration avec la NSA pour le cryptage des données. Barack Obama utilisera cet appareil unique en son genre pour communiquer avec ses proches collaborateurs et sa famille.

