En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...

Jojo le Mérou, le poisson-vedette du film «Le Monde du silence» du commandant Cousteau n'en reviendrait sans doute pas. Mais depuis le début du mois, tout un chacun peut explorer les fonds marins. En effet, Google a lancé la version 5.0 de son célèbre logiciel Google Earth qui, après la terre vue du ciel, permet désormais de donner à voir les océans en trois dimensions. ««Nous avons travaillé avec plus de 80 organismes scientifiques privés et publics», a précisé Florence Diss, responsable des partenariats géographiques pour Google France. La Cousteau Society est ainsi de la partie. Une vingtaine de zones sont particulièrement détaillées mais «Océan»fournit aussi aux utilisateurs des informations, des photos et des vidéos sur 20 thèmes ( zones marines protégées, observation de l'évolution de la faune ou encore les meilleurs emplacements de surfs dans le monde). Google Earth est disponible gratuitement en 40 langues. (http://earth.google.fr/).