En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...

Sequoia. En choisissant comme nom pour son futur supercalculateur celui d'un des arbres les plus grands au monde, IBM a fixé une nouvelle limite dans la course à la puissance que se livrent les géants de l'informatique. Sept mois après avoir dévoilé le supercalculateur le plus puissant du monde, le "Roadrunner", à plus d'un petaflop par seconde, IBM, qui a signé le 4 février avec le Department of Energy, prépare un système doté d'une puissance de calcul de 20 petaflops par seconde, soit 20 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde. Une puissance jamais atteinte.
Le "Sequioa" sera disponible à l'horizon 2012. Il sera installé au Lawrence Livermore National Laboratory et aura pour principal objectif de simuler des explosions nucléaires pour le compte de chercheurs de la National Nuclear Safety Administration.
"Sequoia" sera équipé de 1,6 million coeurs, quand l'ordinateur de monsieur tout le monde en compte deux. Il aura 1,6 pétaOctets de mémoire. Le tout sera logé dans 96 armoires de calcul. Paradoxalement, même s'il est plus puissant que le "Roadrunner", il n'aura besoin que de 480 mètres carrés. Cela s'exp^lique par la loi de Moore, qui dit que l'on peut construire des systèmes deux fois plus de puissants sur la même surface de circuit tous les deux ans. Le "Sequioa" sera également plus économe en énergie puisqu'il n'utilisera que 6 megawatts par an, soit la consommation de 500 foyers.
A Toulouse, MeteoFrance dispose également d'un supercalculateur IBM, Blue Gene/L, installé depuis novembre 2007. Le "Sequioa" sera 17 fois plus puissant.