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L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

Vos enfants surveillés par GPS


C'est un peu Big Brother en culottes courtes que vient d'inventer l'allemand Leoworx. Plus sérieusement, cette société spécialisée dans les systèmes de géolocalisation vient de dévoiler un concept original : iNanny, que l'on pourrait traduire par « nounou électronique. »

Le principe est simple. Les parents glissent dans le cartable de leur enfant un petit appareil GPS (avec une puce de dernière génération SirfStar III) doté d'une carte SIM (comme celle des téléphones mobiles).

Pesant moins de 80 grammes, mesurant 55 x 40 x 20 mm et doté d'une autonomie de 48 heures, le iNanny va localiser à chaque instant l'endroit où se trouve l'enfant, et transmettre cette position à ses parents.

« La localisation permanente via GPS/GRPS est enregistrée par les services de iNanny. Dès lors, le signal est redirigé directement sur le téléphone portable (par SMS) et/ou sur un ordinateur PC relié à Internet ; et/ou aussi directement sur un téléphone portable qui propose une fonction GPS (du type iPhone ou Smartphone). La différence fondamentale en comparaison des systèmes existants est la non-utilisation d'un téléphone portable », explique le constructeur, observant là la réticence de nombreux parents à doter les jeunes enfants d'un téléphone - principe de précaution oblige.

Le logiciel livré avec l'appareil (« Geofence ») permet d'établir des périmètres de sécurité. « Si la personne munie du iNanny quitte un secteur défini ou se déplace plus rapidement que le réglage préalablement enregistré, des messages d'alertes par SMS sont envoyés sur quatre numéros de téléphones portables sélectionnés et sur PC », détaille Leoworx.

Le concept de géolocalisation de iNanny peut d'ailleurs être appliqué aux animaux - plusieurs sociétés commercialisent des colliers pour chiens et chats - ou aux personnes âgées, notamment celles atteintes de la maladie d'Alzheimer. Leoworx a ainsi développé toute une gamme d'appareil de 129 à 199€.



Quand Google piste vos amis

Jamais à court d'idées, Google a dévoilé début février dans 27 pays dont la France un nouveau service de géolocalisation baptisé Latitute. Comme dans le cas de l'iNanny, il s'agit de localiser des personnes, mais cette fois, nul besoin d'un boîtier GPS supplémentaire. Car il s'agit en fait d'une extension de son service de cartographie Google Maps. Vous téléchargez en premier lieu sur votre téléphone portable (toutes les marques sont supportées) un petit logiciel qui va permettre de vous localiser, soit avec le GPS intégré à votre téléphone, soit grâce à l'antenne relais sur laquelle votre mobile est connecté. Pour des raisons évidentes de confidentialité, on choisit où non de dévoiler sa position ; d'être en mode « caché », ou de choisir de dire que l'on est à New York, même si l'on est à Toulouse ou à Rodez.

Si on choisit de dévoiler l'endroit où l'on se trouve, les personnes qui disposent d'un compte e-mail Gmail de Google pourront alors savoir, avec votre numéro de portable, où vous vous trouvez en visualisant une petite icône à votre effigie sur une carte. Cette carte peut être vue directement sur le téléphone portable ou bien sur le portail internet iGoogle. Une telle application de géolocalisation est bien connue des sociétés de transport routier désireuses de localiser l'ensemble de leur flotte. Le grand public va désormais pouvoir s'y adonner puisque ce type de service se multiplie. À côté de Google Latitude, on trouve aussi Yahoo !, BuddyMob, Loopt ou Where.com. Bref, on ne pourra plus dire « Tu m'appelles d'où ? » car on aura la réponse…

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