Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Alors que s'ouvre aujourd'hui la table ronde « Radiofréquences, santé et environnement », plus communément appelée Grenelle des antennes, sur les risques sanitaires des ondes, les utilisateurs de téléphones mobiles vont pouvoir retrouver le sourire. En effet, hier, un vote au Parlement européen a entériné de façon définitive un accord sur la régulation des communications en itinérance en Europe. Autrement dit le fameux « roaming » qui faisait exploser les factures au retour des vacances va être mieux encadré.
Une facture de 46 000 € !
« Cet accord reprend en quasi-totalité la position à laquelle Luc Chatel était parvenu le 27 novembre dernier avec ses homologues européens alors qu'il présidait le Conseil des Télécoms, dans le cadre de la Présidence Française de l'Union Européenne (PFUE) », s'est réjoui le secrétariat d'Etat à la Consommation.
Surtout, ces nouveaux tarifs (voir infographie) vont s'appliquer à partir du 1er juillet prochain et non pas, comme en 2007 pour la baisse et le plafonnement des appels vocaux, après les vacances d'été. Ce que n'a pas manqué de relever la commissaire européenne Viviane Reding, à l'origine de l'initiative. « Juste à temps pour les vacances d'été, les citoyens européens vont maintenant pouvoir voir le marché commun sans frontières sur leurs factures de téléphone », s'est-elle félicitée hier.
Car l'explosion des factures salées - les « bill shock » - a pu atteindre des sommets non pas tant pour les communications vocales que pour l'échange de données informatiques pour l'internet mobile.
La Commission européenne cite l'exemple d'un Allemand qui s'est vu réclamer… 46 000 € par son opérateur pour avoir téléchargé un programme télévisé quand il était en France. Ces dérapages devraient être terminés grâce à un nouveau mécanisme de sécurité. « Pour l'envoi ou la réception de courriels ou la consultation de l'internet sur mobile, il y aura obligation pour les opérateurs de fournir systématiquement et gratuitement à leurs clients un mécanisme permettant d'interrompre la connexion lorsque leur facture avoisine un plafond de 50 € par mois ou que la quantité de données échangées dépasse un certain volume», expliquent les services de Luc Chatel. Les opérateurs ont jusqu'en mars 2010 pour installer ce mécanisme.
C'est « une bonne affaire pour les consommateurs », s'est félicitée la fédération européenne des consommateurs (BEUC), jugeant toutefois qu'il « y aurait moyen de faire mieux » pour l'internet mobile, où « il n'existe pas de prix au détail garantissant aux consommateurs de réellement bénéficier d'une baisse significative des prix ».
Ces nouvelles mesures seront de toute façon réexaminées d'ici mi-2011 pour vérifier que les consommateurs ont bien profité des baisses des tarifs.
Une facture de 46 000 € !
« Cet accord reprend en quasi-totalité la position à laquelle Luc Chatel était parvenu le 27 novembre dernier avec ses homologues européens alors qu'il présidait le Conseil des Télécoms, dans le cadre de la Présidence Française de l'Union Européenne (PFUE) », s'est réjoui le secrétariat d'Etat à la Consommation.
Surtout, ces nouveaux tarifs (voir infographie) vont s'appliquer à partir du 1er juillet prochain et non pas, comme en 2007 pour la baisse et le plafonnement des appels vocaux, après les vacances d'été. Ce que n'a pas manqué de relever la commissaire européenne Viviane Reding, à l'origine de l'initiative. « Juste à temps pour les vacances d'été, les citoyens européens vont maintenant pouvoir voir le marché commun sans frontières sur leurs factures de téléphone », s'est-elle félicitée hier.
Car l'explosion des factures salées - les « bill shock » - a pu atteindre des sommets non pas tant pour les communications vocales que pour l'échange de données informatiques pour l'internet mobile.
La Commission européenne cite l'exemple d'un Allemand qui s'est vu réclamer… 46 000 € par son opérateur pour avoir téléchargé un programme télévisé quand il était en France. Ces dérapages devraient être terminés grâce à un nouveau mécanisme de sécurité. « Pour l'envoi ou la réception de courriels ou la consultation de l'internet sur mobile, il y aura obligation pour les opérateurs de fournir systématiquement et gratuitement à leurs clients un mécanisme permettant d'interrompre la connexion lorsque leur facture avoisine un plafond de 50 € par mois ou que la quantité de données échangées dépasse un certain volume», expliquent les services de Luc Chatel. Les opérateurs ont jusqu'en mars 2010 pour installer ce mécanisme.
C'est « une bonne affaire pour les consommateurs », s'est félicitée la fédération européenne des consommateurs (BEUC), jugeant toutefois qu'il « y aurait moyen de faire mieux » pour l'internet mobile, où « il n'existe pas de prix au détail garantissant aux consommateurs de réellement bénéficier d'une baisse significative des prix ».
Ces nouvelles mesures seront de toute façon réexaminées d'ici mi-2011 pour vérifier que les consommateurs ont bien profité des baisses des tarifs.