Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...

Après avoir révolutionné l'accès à internet à haut débit par ADSL en inventant la Freebox en 2002 (téléphonie fixe, internet haut débit et télévision) et le tarif mensuel d'abonnement à 29,90 €, Free va-t-il bousculer de la même façon le marché de la téléphonie mobile s'il arrivait à s'emparer de la 4e licence pour laquelle il est candidat ? C'est en tout cas la promesse faite depuis des mois par Xavier Niel (photo), l'emblématique PDG d'Iliad, la maison mère du fournisseur d'accès.
« Nous pourrions réduire de mille euros par an la facture d'un foyer ayant trois forfaits. Cela revient à diviser par deux la facture de téléphonie mobile. Aujourd'hui, il n'y a pas de concurrence, et les opérateurs mobiles maintiennent délibérément des prix très élevés. Ils ont déjà été condamnés pour cet oligopole à trois. Les prix des forfaits mobiles sont trop chers », déclarait l'an dernier au Point Xavier Niel. Et le PDG iconoclaste, qui a fait fortune dans les années 80 avec des services de Minitel rose puis cofondé Worldnet, l'un des premiers fournisseurs d'accès à internet en France, d'expliquer alors qu'il envisageait de proposer « des forfaits illimités » avec sa 4e licence.
D'aucuns mettent en doute la capacité de Free de pouvoir se lancer dans l'aventure de la téléphonie mobile. Mais le fournisseur d'accès à internet, n° 2 en France derrière Orange avec 4,337 millions d'abonnés ADSL, dispose de 500 millions d'euros de trésorerie et affiche des résultats toujours croissants. 482 millions d'euros de chiffre d'affaires consolidé au premier trimestre 2009 en hausse de +42 % sur un an. Même s'il joue cavalier seul face aux trois opérateurs en place - comme dans le développement de l'accès à internet à très haut débit par fibre optique où il s'est opposé avec succès à Orange - Free a donc les capacités financières de devenir le 4e opérateur mobile français. Surtout, sa capacité d'innovation et le flair marketing de Xavier Niel pourraient concocter un forfait quadruple play (téléphone fixe et mobile, télé, internet) dont le tarif constituerait un mètre étalon sur lequel tout le secteur télécoms devrait à terme s'aligner. Free gagnerait alors son pari, pour peu toutefois qu'il améliore son très décrié service relation clients.
D'ici là, la concurrence prépare ses armes, Orange comme SFR ont établi des passerelles entre leurs forfaits mobiles et ADSL. Bouygues a lancé un premier forfait ADSL intégrant le mobile. La guerre des prix ne fait que commencer…