En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...

Internet protecteur des arts. La formule pourrait interpeller mais c'est bel et bien le sens du site internet qu'a lancé cet été Interpol. L'organisation internationale des polices de 187 pays, installée à Lyon, permet désormais à tout un chacun - après une inscription où l'on fournit son numéro de passeport - d'accéder à la base de données qui répertorie déjà 34 000 œuvres d'art volées dans le monde entier depuis 1947 et qui est mise à jour en permanence. Pour le coordinateur du service d'Interpol chargé des œuvres d'art, Karl Heinz Kind, il s'agit là d'« un outil important permettant de lutter efficacement contre le trafic de biens culturels » dont sont victimes musées ou églises. Avec l'ouverture plus large du site web, il sera en effet plus difficile pour un vendeur ou un acheteur d'affirmer qu'il n'avait pas la possibilité de vérifier si un objet est volé ou non.