Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
La planète rouge n'en finit pas de fasciner et, en attendant que l'homme y pose son pied, les projets ne manquent pas pour la faire découvrir. Si Google propose de visualiser des prises de vue étonnantes (www.google.com/mars), la Nasa va beaucoup plus loin et propose aux internautes de devenir citoyens de Mars. L'objectif de l'agence spatiale américaine - à qui l'on doit déjà une superbe application pour l'iPhone - est multiple : faire du grand public un soutien pour des programmes spatiaux toujours très coûteux, faire œuvre de pédagogie et mettre à contribution les internautes. En effet, la Nasa espère que les internautes l'aideront à rendre plus précises les cartes de la planète à partir de l'analyse des milliers de données récoltées notamment par Global Mars Surveyor. Une initiative ludique et utile à la recherche. (http://beamartian.jpl.nasa.gov/).