Le dernier rapport de QBE montre que l'adoption accélérée du cloud et de l’intelligence artificielle bouleverse la carte mondiale des risques cyber. En 2025, les ransomwares atteignent des niveaux inédits tandis que les deepfakes deviennent un vecteur d’attaque majeur. La transformation numérique accélérée par l’intelligence artificielle, la migration vers le cloud et l’explosion des volumes de données redessine en profondeur le paysage mondial des menaces cyber. Le dernier rapport de QBE révèle une progression fulgurante : en un an, le nombre d’attaques a bondi de 168 %, les alertes critiques cloud ont augmenté de 235 %, et 10 % des cyberattaques impliquent désormais des deepfakes. Ces chiffres traduisent un basculement structurel où innovation et vulnérabilité avancent de concert. Une attaque sur dix réussie s’appuie sur des contenus falsifiés par IA L’IA générative, longtemps perçue comme un levier de productivité, devient aussi une arme d’ingénierie s...

Le 4 janvier prochain, les 24 rédactions régionales deviendront, en effet, 24 « antennes de proximité » qui produiront informations et programmes, mais développeront également des web TV sur internet. Ces 24 antennes ne dépendront plus des 13 directions régionales actuelles mais de quatre grands « pôles de gouvernance. »
France Télévisions a choisi d'installer le pôle Sud-Ouest à Bordeaux au lieu de Toulouse, pour diriger les régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Limousin, Aquitaine et Poitou-Charentes. Une décision déclenchant la colère des élus et l'inquiétude des personnels.
« Je déplore cette décision prise sans concertation, alors que tout laissait entendre depuis plusieurs mois qu'il serait effectivement implanté à Toulouse », a regretté Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. « Je crains qu'à terme Toulouse, la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées ne soient en fait privées des infrastructures médiatiques de proximité nécessaires à leur rayonnement », estime de son côté Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne.
Le député-maire de Toulouse, Pierre Cohen, affiche lui aussi son incompréhension. Remarquant qu'une implantation ailleurs que dans la Ville Rose va occasionner « plus de déplacements inutiles, énergivores et dangereux entre les antennes et la direction du pôle », l'élu rappelle que « Toulouse bénéficie d'un équipement immobilier inégalé, avec des locaux disponibles et un studio de 450 m2 parmi les plus grands de France. »
« Nous déplorons qu'aucune concertation n'ait été entamée, ni avec les personnels des différents sites, ni avec les collectivités territoriales. Tout autre choix que Toulouse tournerait le dos à l'efficacité et aux possibilités de développement de la télévision régionale publique dans le Sud-Ouest » analyse Pierre Cohen, qui estime que « le choix de Bordeaux par la Présidence de France Télévisions n'a obéi qu'à des considérations politiciennes. » Une analyse partagée par Michel Pech, délégué du personnel des journalistes CGT. « Ce qui nous met en colère, c'est que toutes les conditions objectives allaient dans le sens de Toulouse, si on a choisi Bordeaux c'est strictement politique, on a pris une ville UMP plutôt que PS, Juppé plutôt que Cohen », a-t-il estimé. Hier 80 des 260 salariés de France 3 à Toulouse étaient en assemblée générale, inquiets du possible transfert de 25 personnes vers Bordeaux.