La 19ᵉ édition des Trophées de la e-santé est lancée. Véritable tremplin pour les startups et projets innovants du numérique en santé, l’événement récompensera en novembre, à Castres, six solutions jugées les plus prometteuses pour transformer le soin et renforcer l’écosystème médical français. La 19ᵉ édition des Trophées de la e-santé est officiellement lancée. Devenus un rendez-vous incontournable de l’Université de la e-santé, organisée à Castres-Mazamet, ces prix distingueront en novembre prochain les solutions numériques les plus prometteuses du secteur médical. Plus qu’une vitrine, ils constituent un véritable accélérateur pour les startups et projets qui façonnent la santé numérique de demain. Depuis leur création, les Trophées ont récompensé plus d’une centaine d’initiatives. Certaines ont connu un développement spectaculaire après leur passage à Castres : OSO-AI, qui a levé 10 millions d’euros en 2022, SiView (5 M€ en 2021) ou Tilak Healthcare (10 M€ en 2018). Cette trajectoi...

Le 4 janvier prochain, les 24 rédactions régionales deviendront, en effet, 24 « antennes de proximité » qui produiront informations et programmes, mais développeront également des web TV sur internet. Ces 24 antennes ne dépendront plus des 13 directions régionales actuelles mais de quatre grands « pôles de gouvernance. »
France Télévisions a choisi d'installer le pôle Sud-Ouest à Bordeaux au lieu de Toulouse, pour diriger les régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Limousin, Aquitaine et Poitou-Charentes. Une décision déclenchant la colère des élus et l'inquiétude des personnels.
« Je déplore cette décision prise sans concertation, alors que tout laissait entendre depuis plusieurs mois qu'il serait effectivement implanté à Toulouse », a regretté Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. « Je crains qu'à terme Toulouse, la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées ne soient en fait privées des infrastructures médiatiques de proximité nécessaires à leur rayonnement », estime de son côté Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne.
Le député-maire de Toulouse, Pierre Cohen, affiche lui aussi son incompréhension. Remarquant qu'une implantation ailleurs que dans la Ville Rose va occasionner « plus de déplacements inutiles, énergivores et dangereux entre les antennes et la direction du pôle », l'élu rappelle que « Toulouse bénéficie d'un équipement immobilier inégalé, avec des locaux disponibles et un studio de 450 m2 parmi les plus grands de France. »
« Nous déplorons qu'aucune concertation n'ait été entamée, ni avec les personnels des différents sites, ni avec les collectivités territoriales. Tout autre choix que Toulouse tournerait le dos à l'efficacité et aux possibilités de développement de la télévision régionale publique dans le Sud-Ouest » analyse Pierre Cohen, qui estime que « le choix de Bordeaux par la Présidence de France Télévisions n'a obéi qu'à des considérations politiciennes. » Une analyse partagée par Michel Pech, délégué du personnel des journalistes CGT. « Ce qui nous met en colère, c'est que toutes les conditions objectives allaient dans le sens de Toulouse, si on a choisi Bordeaux c'est strictement politique, on a pris une ville UMP plutôt que PS, Juppé plutôt que Cohen », a-t-il estimé. Hier 80 des 260 salariés de France 3 à Toulouse étaient en assemblée générale, inquiets du possible transfert de 25 personnes vers Bordeaux.