Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...
La nouvelle organisation de France 3 en quatre grands pôles de gouvernance, qui remplacent les 13 directions régionales, est entrée en vigueur le 4 janvier dernier et le pôle sud-ouest qui regroupe les régions Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon est désormais dirigé par le Toulousain Gérard Vallès. Agé de 59 ans, cet amoureux de la Ville Rose assurait les fonctions de directeur régional de France 3 sud par intérim depuis juillet 2009 et a été nommé en septembre dernier coordonnateur du secteur antenne et programmes régionaux métropolitains.
Dans cette nomination, qui couronne un beau parcours professionnel, certains ne manqueront pas déceler comme une compensation offerte à Toulouse pour la perte, au profit de Bordeaux, du siège du pôle… Début décembre, ce choix réalisé par Patrick de Carolis, PDG du Groupe FranceTélévisions, avait déclenché de vives réactions et suscité la colère des élus. Martin Malvy, président du conseil régional, Pierre Izard, président du conseil général et Pierre Cohen, député-maire de Toulouse, étaient montés au créneau pour déplorer l'absence de concertation d'un choix jugé aberrant et politicien.
Hier, à l’occasion des vœux, Gérard Vallès a souhaité temporiser. "C'est un choix du Président (De Carolis). Moi j'aurai préféré Toulouse. Mais c'est plus de l'ordre du symbole qu'autre chose. L'équipe de 20 personnes du pôle va beaucoup se déplacer et sera souvent à Toulouse", assure le directeur.
La nouvelle organisation voit également l’arrivée d’un délégué régional aux antennes de proximité de Midi-Pyrénées, Alain Chollon, 56 ans, ancien rédacteur en chef du Soir 3. Enfin, maintenu au poste de rédacteur en chef de la rédaction de Midi-Pyrénées, Laurent Mazurier prépare la couverture des élections régionales et a d'ores et déjà annoncé des débats les 14 et 21 février, et dans l’entre-deux tours le 18 mars.
Fort de 873 salariés et d’un budget de 90M€ (effectifs et budget contant), le pôle ne bouleversera sa grille qu’à partir de septembre 2010, le temps pour France 3 de roder sa nouvelle organisation, de mutualiser ses moyens, et de réfléchir à la meilleure façon de lutter contre le succès fulgurant des chaînes de la TNT. Les prises d'antenne exceptionnelles (PAE) et l'implication plus poussée sur internet avec le lancement d'une Web TYV en septembre sont deux axes forts.
Reste que pour les syndicats, le compte n'y est pas. "La nouvelle organisation de FranceTélévisions a pour le moment généré pléthore de nominations (350 environ). Pour autant, nous ne savons pas comment nous allons travailler, ni pour quelles missions, en dehors de l’info, notamment en région", explique l'intersyndicale CFDT-Sud-SNJ.
"Nous constatons que l’heure n’est plus à l’autonomie des télévisions régionales ni au développement des programmes régionaux. En dehors de l’info sur laquelle pèse aussi des incertitudes, les programmes régionaux pourraient rapidement ne plus s’adresser à une population de proximité, mais bien à un bassin comprenant la grande région sud-ouest. La création de 24 antennes de proximité est un trompe l’œil puisqu’elle concerne principalement l’info et qu’il existait déjà 24 BRI (bureaux régionaux d’information). Nos missions de service public, au plus près des téléspectateurs, sont donc abandonnées. Oubliés les programmes de fond et de sens traitant de sujets économiques, culturels, sociaux, agricoles… ", estiment les syndicats, qui redoutent que les 24 centres de fabrication modernes et performants" ne soient utilisés que pour l'info. Un non-sens économique et industriel" s'alarment les syndicats.
Dans cette nomination, qui couronne un beau parcours professionnel, certains ne manqueront pas déceler comme une compensation offerte à Toulouse pour la perte, au profit de Bordeaux, du siège du pôle… Début décembre, ce choix réalisé par Patrick de Carolis, PDG du Groupe FranceTélévisions, avait déclenché de vives réactions et suscité la colère des élus. Martin Malvy, président du conseil régional, Pierre Izard, président du conseil général et Pierre Cohen, député-maire de Toulouse, étaient montés au créneau pour déplorer l'absence de concertation d'un choix jugé aberrant et politicien.
Hier, à l’occasion des vœux, Gérard Vallès a souhaité temporiser. "C'est un choix du Président (De Carolis). Moi j'aurai préféré Toulouse. Mais c'est plus de l'ordre du symbole qu'autre chose. L'équipe de 20 personnes du pôle va beaucoup se déplacer et sera souvent à Toulouse", assure le directeur.
La nouvelle organisation voit également l’arrivée d’un délégué régional aux antennes de proximité de Midi-Pyrénées, Alain Chollon, 56 ans, ancien rédacteur en chef du Soir 3. Enfin, maintenu au poste de rédacteur en chef de la rédaction de Midi-Pyrénées, Laurent Mazurier prépare la couverture des élections régionales et a d'ores et déjà annoncé des débats les 14 et 21 février, et dans l’entre-deux tours le 18 mars.
Fort de 873 salariés et d’un budget de 90M€ (effectifs et budget contant), le pôle ne bouleversera sa grille qu’à partir de septembre 2010, le temps pour France 3 de roder sa nouvelle organisation, de mutualiser ses moyens, et de réfléchir à la meilleure façon de lutter contre le succès fulgurant des chaînes de la TNT. Les prises d'antenne exceptionnelles (PAE) et l'implication plus poussée sur internet avec le lancement d'une Web TYV en septembre sont deux axes forts.
Reste que pour les syndicats, le compte n'y est pas. "La nouvelle organisation de FranceTélévisions a pour le moment généré pléthore de nominations (350 environ). Pour autant, nous ne savons pas comment nous allons travailler, ni pour quelles missions, en dehors de l’info, notamment en région", explique l'intersyndicale CFDT-Sud-SNJ.
"Nous constatons que l’heure n’est plus à l’autonomie des télévisions régionales ni au développement des programmes régionaux. En dehors de l’info sur laquelle pèse aussi des incertitudes, les programmes régionaux pourraient rapidement ne plus s’adresser à une population de proximité, mais bien à un bassin comprenant la grande région sud-ouest. La création de 24 antennes de proximité est un trompe l’œil puisqu’elle concerne principalement l’info et qu’il existait déjà 24 BRI (bureaux régionaux d’information). Nos missions de service public, au plus près des téléspectateurs, sont donc abandonnées. Oubliés les programmes de fond et de sens traitant de sujets économiques, culturels, sociaux, agricoles… ", estiment les syndicats, qui redoutent que les 24 centres de fabrication modernes et performants" ne soient utilisés que pour l'info. Un non-sens économique et industriel" s'alarment les syndicats.