Par Frederic Alexandre , Inria Un des problèmes que l’IA n’a toujours pas résolu aujourd’hui est d’associer des symboles – des mots par exemple – à leur signification, ancrée dans le monde réel – un problème appelé l’ « ancrage du symbole » . Par exemple, si je dis : « le chat dort sur son coussin car il est fatigué », la plupart des êtres humains comprendra sans effort que « il » renvoie à « chat » et pas à « coussin ». C’est ce qu’on appelle un raisonnement de bon sens. En revanche, comment faire faire cette analyse à une IA ? La technique dite de « plongement lexical » , si elle ne résout pas tout le problème, propose cependant une solution d’une redoutable efficacité. Il est important de connaître les principes de cette technique, car c’est celle qui est utilisée dans la plupart des modèles d’IA récents, dont ChatGPT… et elle est similaire aux techniques utilisées par Cambridge Analytica par exemple. Le plongement lexical, ou comment les systèmes d’intelligence artificielle
On avait connu la guerre des étoiles lancée par l'administration Reagan dans les années 80, on va découvrir la cyberguerre avec Barack Obama. La cyberguerre ? C'est la guerre électronique avec pour armes des virus informatiques aux conséquences dramatiques. La semaine dernière à Washington, d'anciens hauts fonctionnaires américains ont simulé une « cyberattaque » massive sur les États-Unis, pour sensibiliser la population à cette nouvelle menace. Le scénario catastrophe concocté par le Bipartisan Policy Center (BPC) était digne des meilleurs films d'Hollywood : réseaux de téléphonie mobile et fixe au tapis ; internet devenu si lent que toute l'économie se grippait et que les avions restaient coulés au sol ; le réseau électrique, touché lui aussi, plongeait des dizaines de millions d'Américains dans l'obscurité. Et personne ne savait d'où venait l'attaque. Cette simulation, baptisée « Cyber ShockWave » et qui fera l'objet d'un documentaire sur CNN, s'est déroulée dans la suite d'un hôtel transformée en « Situation Room » de la Maison Blanche, la pièce ultra-sécurisée où le président américain se réunit avec ses services de sécurité en cas de crise. C'est que la crainte d'une cyberattaque est devenue un sujet de préoccupation majeur aux USA, confrontés depuis plusieurs mois à des attaques de pirates, notamment chinois. Mais le phénomène est mondial. La société NetWitness vient ainsi de révéler qu'une attaque informatique géante avait permis de prendre le contrôle de 74 000 ordinateurs dans 196 pays ! Et depuis un an, 2 411 organisations ont été attaquées, dont 374 aux USA. Plus inquiétant, Al Qaïda serait en mesure de lancer un cyberjihad…
Conscient des enjeux, Barack Obama a récemment nommé à la Maison Blanche un spécialiste reconnu de la sécurité informatique qui a fait ses armes dans l'armée comme chez Microsoft. Howard Schmidt, un ancien de l'équipe Bush, est devenu « Monsieur cybersécurité. »
Et en France ? Pas de poste équivalent à l'Élysée, mais lors du récent 12e conseil des ministres franco-allemand, la France et l'Allemagne sont convenues de travailler ensemble au « renforcement des mesures de protection contre les attaques cybernétiques, notamment dans les instances internationales appropriées ».
Conscient des enjeux, Barack Obama a récemment nommé à la Maison Blanche un spécialiste reconnu de la sécurité informatique qui a fait ses armes dans l'armée comme chez Microsoft. Howard Schmidt, un ancien de l'équipe Bush, est devenu « Monsieur cybersécurité. »
Et en France ? Pas de poste équivalent à l'Élysée, mais lors du récent 12e conseil des ministres franco-allemand, la France et l'Allemagne sont convenues de travailler ensemble au « renforcement des mesures de protection contre les attaques cybernétiques, notamment dans les instances internationales appropriées ».