Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Rompre l'isolement des patients hospitalisés est devenu un enjeu majeur pour les structures de santé. Au-delà de la télévision, les malades souhaitent aujourd'hui pouvoir disposer d'internet pour pouvoir s'informer, se divertir, communiquer avec leur entourage, etc. C'est pour répondre à ce besoin que l'Institut Claudius Régaud, spécialisé à Toulouse dans la lutte contre le cancer, va inaugurer lundi prochain un cyberespace, financé à hauteur de 20 000 € par l'action du Toulouse Salsa Club. Dans le cadre de l'opération « cyberclaudius », le cyberespace « permet de proposer aux patients, gratuitement, tout un équipement multimédia, comprenant des ordinateurs avec webcams reliées à internet, un espace détente comprenant un home cinéma avec fauteuils relaxants », explique l'Institut. Par ailleurs « dans les chambres, il a mis à la disposition des enfants malades neuf ordinateurs portables afin qu'ils puissent communiquer avec leur famille et amis. »
« Cette initiative regonfle le moral des plus jeunes, de leurs parents et de l'ensemble des patients », assure l'Institut, rappelant que certains traitements imposant des visites limitées, ces dispositifs sont donc très utiles.
L'initiative toulousaine rejoint celles menées depuis le début des années 2000 partout en France. Progressivement, les hôpitaux s'équipent comme celui de Pau, qui s'est appuyé sur le réseau très haut débit de la ville, pour proposer à ses patients un service de vidéo à la demande, via internet. De grands constructeurs informatiques s'impliquent aussi dans ce type de projets comme IBM ou Toshiba.
« Cette initiative regonfle le moral des plus jeunes, de leurs parents et de l'ensemble des patients », assure l'Institut, rappelant que certains traitements imposant des visites limitées, ces dispositifs sont donc très utiles.
L'initiative toulousaine rejoint celles menées depuis le début des années 2000 partout en France. Progressivement, les hôpitaux s'équipent comme celui de Pau, qui s'est appuyé sur le réseau très haut débit de la ville, pour proposer à ses patients un service de vidéo à la demande, via internet. De grands constructeurs informatiques s'impliquent aussi dans ce type de projets comme IBM ou Toshiba.