Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Bouter les mots anglais hors de notre langue française. Tel était un peu l'objectif du concours Francomots lancé du 15 janvier au 7 février par Alain Joyandet, le secrétaire d'État à la francophonie. Le jury, composé notamment de MC Solaar et de Sapho, a récompensé six élèves et étudiants qui ont transposé en français six anglicismes : tuning, chat, buzz, newsletter, talk. Pour remplacer le terme tuning, les participants ont proposé autodéco, persauto ou encore revoiturage, mais le jury a retenu bolidage. Pour le célèbre buzz d'internet, plutôt que bruip, ibang ou réseaunance, le jury a choisi le mot d'origine arabe ramdam, qui signifie tapage, vacarme. Pour le mot chat, éblabla et tchatche sont arrivés exæquo devant le pourtant joli claverbiage. Enfin, newsletter devient infolettre et talk se transpose en débat.
Hormis quelques exemples à succès (informatique, logiciel), de telles transpositions, notamment proposées par l'Académie française, sont rarement utilisées. On se souvient du « mél » qui devait remplacer l'email. Un vrai flop au contraire du courriel de nos cousins québécois.
C'est que dans la Belle province, la menace de l'anglais est vivement ressentie et défendre le français est un combat permanent ; l'office québécois de la langue française y veille avec des comités de francisation et une loi très stricte.
Photo Wikimedia commons Stefan-Xp
Hormis quelques exemples à succès (informatique, logiciel), de telles transpositions, notamment proposées par l'Académie française, sont rarement utilisées. On se souvient du « mél » qui devait remplacer l'email. Un vrai flop au contraire du courriel de nos cousins québécois.
C'est que dans la Belle province, la menace de l'anglais est vivement ressentie et défendre le français est un combat permanent ; l'office québécois de la langue française y veille avec des comités de francisation et une loi très stricte.
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