Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Le palais de l'Elysée à dévoilé hier son nouveau site internet. www.elysee.fr s'inspire directement de celui de la Maison Blanche. Le site, qui a coûté 100 000 €, fait la part belle aux outils du web 2.0 et aux technologies françaises : moteur de recherche par reconnaissance vocale, vidéos hébergées chez Dailymotion. Un compte Twitter (@elysee), une page Facebook relookée, un compte photo Flickr, une visite virtuelle de l'Elysée, une carte IGN des déplacements du président complètent le dispositif.