Les jeunes ont un rapport à l'information différent de celui de leurs aînés, mais subissent peut-être davantage la fatigue émotionnelle. Pexels/Hasan Zahra , CC BY-NC-ND Par Arnaud Mercier , Université Paris 2 Panthéon-Assas Beaucoup d’idées simples (quand elles ne sont pas tout bonnement fausses) circulent sur le rapport des adolescents et jeunes adultes à l’information. Ils manqueraient d’appétence pour l’information, seraient frivoles dans leurs centres d’intérêt, délaisseraient la télévision, seraient plus prompts à être bernés par les fake news… Ces idées reçues trahissent une incompréhension des adultes vis-à-vis d’une jeunesse qui n’adoptent pas tous leurs réflexes et usages lorsqu’il s’agit de s’informer. Et un fossé générationnel s’est en effet creusé en la matière qui engendre des incompréhensions et des jugements de valeur hâtifs.Heureusement, de nombreuses données d’enquête permettent de dresser un portrait très différent des jeunes
Un jour peut-être Hollywood en fera un film. En tout cas, la mort et la renaissance du film Polaroid constituent un bien joli scénario. C'est en effet, vendredi prochain à New York avec l'ouverture d'une boutique qui vendra de nouveaux films à développement instantané, que va s'achever une histoire qui avait pourtant bien mal commencé.
En juin 2008, face au développement fulgurant du numérique, la société américaine Polaroid décide de fermer l'usine néerlandaise d'Enschede qui produisait ses films. Alors qu'il ne reste plus que quelques mois pour écouler les stocks, les millions de fans du « Pola », artistes comme amateurs, se désolent et se mobilisent sur internet. C'est justement d'un fan de la première heure que viendra le salut.
L'Autrichien Florian Kaps, qui avait lancé deux sites internet dédiés au Polaroid - la galerie en ligne Polanoid et une boutique de vente d'appareils photos d'occasion PolaPremium - fait le déplacement à Enschede le jour de la fête de fermeture de l'usine avec un projet fou : redémarrer l'activité en créant une start-up baptisée « Impossible project ». Kaps, qui va investir 1,4 million d'euros, arrive à convaincre l'ancien directeur de l'usine, André Bosman, qui amène avec lui une dizaine d'ex-employés. Ces fringants quinquagénaires rachètent alors neuf des dix-sept chaînes de montage, et se lancent une mission… impossible : fabriquer à nouveau des films alors que les produits chimiques d'origine n'existent plus. La start-up doit inventer une nouvelle composition chimique pour ses pellicules. Les nouveaux films ont donc un grain un peu différent des films Polaroid d'origine, mais Kaps a réussi son pari fou. « Impossible » a prévu de produire 3 millions de cartouches en 2010, 9 millions en 2011 et 10 millions les années suivantes ; commercialisées sur le site internet de la société (www.the-impossible-project.com) et dans certains musées.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là. En octobre dernier, Polaroid a eu vent de l'exploit de ses anciens employés et les encourage désormais à produire les films SX-70 et 600 (à partir de 18 €). Et la société américaine, qui tente non sans mal de percer sur le marché du numérique, devrait rééditer certains de ses appareils comme le Polaroid 1 000. Un vrai Happy End !
En juin 2008, face au développement fulgurant du numérique, la société américaine Polaroid décide de fermer l'usine néerlandaise d'Enschede qui produisait ses films. Alors qu'il ne reste plus que quelques mois pour écouler les stocks, les millions de fans du « Pola », artistes comme amateurs, se désolent et se mobilisent sur internet. C'est justement d'un fan de la première heure que viendra le salut.
L'Autrichien Florian Kaps, qui avait lancé deux sites internet dédiés au Polaroid - la galerie en ligne Polanoid et une boutique de vente d'appareils photos d'occasion PolaPremium - fait le déplacement à Enschede le jour de la fête de fermeture de l'usine avec un projet fou : redémarrer l'activité en créant une start-up baptisée « Impossible project ». Kaps, qui va investir 1,4 million d'euros, arrive à convaincre l'ancien directeur de l'usine, André Bosman, qui amène avec lui une dizaine d'ex-employés. Ces fringants quinquagénaires rachètent alors neuf des dix-sept chaînes de montage, et se lancent une mission… impossible : fabriquer à nouveau des films alors que les produits chimiques d'origine n'existent plus. La start-up doit inventer une nouvelle composition chimique pour ses pellicules. Les nouveaux films ont donc un grain un peu différent des films Polaroid d'origine, mais Kaps a réussi son pari fou. « Impossible » a prévu de produire 3 millions de cartouches en 2010, 9 millions en 2011 et 10 millions les années suivantes ; commercialisées sur le site internet de la société (www.the-impossible-project.com) et dans certains musées.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là. En octobre dernier, Polaroid a eu vent de l'exploit de ses anciens employés et les encourage désormais à produire les films SX-70 et 600 (à partir de 18 €). Et la société américaine, qui tente non sans mal de percer sur le marché du numérique, devrait rééditer certains de ses appareils comme le Polaroid 1 000. Un vrai Happy End !