Invisibles depuis la surface, les câbles sous-marins en fibre optique transportent plus de 99 % du trafic intercontinental et forment l’ossature de l’économie numérique mondiale. Alors que leur réseau doit croître de près de 50 % d’ici 2040, sous l’effet du cloud et de l’intelligence artificielle, les États s’inquiètent de leur vulnérabilité aux sabotages et à l’espionnage. L’atterrissement à Marseille du câble Medusa, accueilli dans les infrastructures d’Orange, illustre à la fois cette expansion et la course à la résilience. Au XIX e siècle, le télégraphe a tissé la première trame de la mondialisation. Au XXI e , ce rôle est assumé par un réseau méconnu : près de 1,4 million de kilomètres de câbles sous-marins, qui transportent plus de 99 % du trafic internet international. Environ 550 à 570 systèmes sont aujourd’hui actifs, auxquels s’ajoutent plus de 80 projets en construction. L’Europe de l’Ouest, avec 152 câbles opérationnels, figure parmi les nœuds ...
Cette fois-ci, c'est la bonne : après des années d'attente, la 3D décolle au cinéma et va même débarquer dans nos salons dans 15 jours.
Pour l'industrie cinématographique, la 3D n'a que des avantages. Elle permet de conquérir plus avant le public jeune en lui proposant une nouvelle expérience visuelle proche de l'univers des jeux vidéo ; et, surtout, elle devient un outil redoutable pour lutter contre le piratage des films, dont le coût, selon une étude du cabinet de consultants Tera présentée le 17 mars, se serait élevé à 10 milliards d'euros de recettes pour 2008. Terminé, en effet, les petits malins qui filment en toute illégalité des films projetés en salle dès leur sortie et les mettent à disposition sur les réseaux peer-to-peer d' internet. Filmer des images 3D projetées à l'écran avec une caméra numérique classique ne sert à rien. Un argument qui a fait mouche chez les studios. Après le succès d'Avatar ou celui d'Alice au pays des merveilles, les studios envisagent même de convertir à la 3D d'anciens films, un peu comme on a colorisé il y a quelques années les films en noir et blanc.
350 salles en France
La transformation coûterait environ 5 millions de dollars par film ; un coût finalement raisonnable par rapport à un tournage en 3D. Mais comme pour la colorisation, ce passage des films 2D en 3D n'est pas du goût de tout le monde ; à commencer par James Cameron. Le réalisateur d'Avatar est très critique sur le procédé… ce qui ne l'empêchera pas de proposer une version 3D de son célèbre Titanic. La trilogie Stars War pourrait également ressortir en 3D.
Reste un écueil et non des moindres : l'équipement des salles pour projeter les films en 3D. Selon la technologie et la taille de l'écran, il en coûte de 60 000 à 120 000€. De quoi décourager les plus petites salles indépendantes, déjà confrontées à une autre révolution technologique : le passage des films 35 mm aux films numérisés. Pour l'heure, la gestion des salles 3D est exclusivement à la charge des exploitants, qui majorent le prix des places d'un ou de deux euros, mais qui souhaiteraient un partage des coûts avec les distributeurs. Avec 350 salles sur 5 000 équipées pour la 3D, la France apparaît pourtant leader en Europe, preuve d'un succès durable.
Pour l'industrie cinématographique, la 3D n'a que des avantages. Elle permet de conquérir plus avant le public jeune en lui proposant une nouvelle expérience visuelle proche de l'univers des jeux vidéo ; et, surtout, elle devient un outil redoutable pour lutter contre le piratage des films, dont le coût, selon une étude du cabinet de consultants Tera présentée le 17 mars, se serait élevé à 10 milliards d'euros de recettes pour 2008. Terminé, en effet, les petits malins qui filment en toute illégalité des films projetés en salle dès leur sortie et les mettent à disposition sur les réseaux peer-to-peer d' internet. Filmer des images 3D projetées à l'écran avec une caméra numérique classique ne sert à rien. Un argument qui a fait mouche chez les studios. Après le succès d'Avatar ou celui d'Alice au pays des merveilles, les studios envisagent même de convertir à la 3D d'anciens films, un peu comme on a colorisé il y a quelques années les films en noir et blanc.
350 salles en France
La transformation coûterait environ 5 millions de dollars par film ; un coût finalement raisonnable par rapport à un tournage en 3D. Mais comme pour la colorisation, ce passage des films 2D en 3D n'est pas du goût de tout le monde ; à commencer par James Cameron. Le réalisateur d'Avatar est très critique sur le procédé… ce qui ne l'empêchera pas de proposer une version 3D de son célèbre Titanic. La trilogie Stars War pourrait également ressortir en 3D.
Reste un écueil et non des moindres : l'équipement des salles pour projeter les films en 3D. Selon la technologie et la taille de l'écran, il en coûte de 60 000 à 120 000€. De quoi décourager les plus petites salles indépendantes, déjà confrontées à une autre révolution technologique : le passage des films 35 mm aux films numérisés. Pour l'heure, la gestion des salles 3D est exclusivement à la charge des exploitants, qui majorent le prix des places d'un ou de deux euros, mais qui souhaiteraient un partage des coûts avec les distributeurs. Avec 350 salles sur 5 000 équipées pour la 3D, la France apparaît pourtant leader en Europe, preuve d'un succès durable.