Jamais VivaTech n’avait autant misé sur l’intelligence artificielle : plus de 40 % des exposants présentaient cette année des solutions fondées sur des technologies d’IA, qu’elles soient génératives, prédictives, embarquées ou souveraines. L’AI Avenue, animée notamment par Salesforce, a vu défiler une foule dense autour des démonstrations de startups comme Buddyo, Vrai AI ou Next. Plusieurs annonces ont également rythmé ces quatre jours, à commencer par la création de “Mistral Compute” – une nouvelle infrastructure européenne de calcul IA lancée en partenariat entre NVIDIA et Mistral AI. Pour la première fois, le GTC Paris – grand-messe technologique de NVIDIA – s’est tenu dans le cadre de VivaTech, symbolisant la convergence des écosystèmes. Un carrefour mondial d’entrepreneuriat Avec plus de 14 000 jeunes pousses venues de 120 pays et 50 pavillons nationaux, VivaTech s’est imposé comme le cœur battant du capital-risque européen. Les investisseurs les plus influents (Accel, Sequo...
Cette fois-ci, c'est la bonne : après des années d'attente, la 3D décolle au cinéma et va même débarquer dans nos salons dans 15 jours.
Pour l'industrie cinématographique, la 3D n'a que des avantages. Elle permet de conquérir plus avant le public jeune en lui proposant une nouvelle expérience visuelle proche de l'univers des jeux vidéo ; et, surtout, elle devient un outil redoutable pour lutter contre le piratage des films, dont le coût, selon une étude du cabinet de consultants Tera présentée le 17 mars, se serait élevé à 10 milliards d'euros de recettes pour 2008. Terminé, en effet, les petits malins qui filment en toute illégalité des films projetés en salle dès leur sortie et les mettent à disposition sur les réseaux peer-to-peer d' internet. Filmer des images 3D projetées à l'écran avec une caméra numérique classique ne sert à rien. Un argument qui a fait mouche chez les studios. Après le succès d'Avatar ou celui d'Alice au pays des merveilles, les studios envisagent même de convertir à la 3D d'anciens films, un peu comme on a colorisé il y a quelques années les films en noir et blanc.
350 salles en France
La transformation coûterait environ 5 millions de dollars par film ; un coût finalement raisonnable par rapport à un tournage en 3D. Mais comme pour la colorisation, ce passage des films 2D en 3D n'est pas du goût de tout le monde ; à commencer par James Cameron. Le réalisateur d'Avatar est très critique sur le procédé… ce qui ne l'empêchera pas de proposer une version 3D de son célèbre Titanic. La trilogie Stars War pourrait également ressortir en 3D.
Reste un écueil et non des moindres : l'équipement des salles pour projeter les films en 3D. Selon la technologie et la taille de l'écran, il en coûte de 60 000 à 120 000€. De quoi décourager les plus petites salles indépendantes, déjà confrontées à une autre révolution technologique : le passage des films 35 mm aux films numérisés. Pour l'heure, la gestion des salles 3D est exclusivement à la charge des exploitants, qui majorent le prix des places d'un ou de deux euros, mais qui souhaiteraient un partage des coûts avec les distributeurs. Avec 350 salles sur 5 000 équipées pour la 3D, la France apparaît pourtant leader en Europe, preuve d'un succès durable.
Pour l'industrie cinématographique, la 3D n'a que des avantages. Elle permet de conquérir plus avant le public jeune en lui proposant une nouvelle expérience visuelle proche de l'univers des jeux vidéo ; et, surtout, elle devient un outil redoutable pour lutter contre le piratage des films, dont le coût, selon une étude du cabinet de consultants Tera présentée le 17 mars, se serait élevé à 10 milliards d'euros de recettes pour 2008. Terminé, en effet, les petits malins qui filment en toute illégalité des films projetés en salle dès leur sortie et les mettent à disposition sur les réseaux peer-to-peer d' internet. Filmer des images 3D projetées à l'écran avec une caméra numérique classique ne sert à rien. Un argument qui a fait mouche chez les studios. Après le succès d'Avatar ou celui d'Alice au pays des merveilles, les studios envisagent même de convertir à la 3D d'anciens films, un peu comme on a colorisé il y a quelques années les films en noir et blanc.
350 salles en France
La transformation coûterait environ 5 millions de dollars par film ; un coût finalement raisonnable par rapport à un tournage en 3D. Mais comme pour la colorisation, ce passage des films 2D en 3D n'est pas du goût de tout le monde ; à commencer par James Cameron. Le réalisateur d'Avatar est très critique sur le procédé… ce qui ne l'empêchera pas de proposer une version 3D de son célèbre Titanic. La trilogie Stars War pourrait également ressortir en 3D.
Reste un écueil et non des moindres : l'équipement des salles pour projeter les films en 3D. Selon la technologie et la taille de l'écran, il en coûte de 60 000 à 120 000€. De quoi décourager les plus petites salles indépendantes, déjà confrontées à une autre révolution technologique : le passage des films 35 mm aux films numérisés. Pour l'heure, la gestion des salles 3D est exclusivement à la charge des exploitants, qui majorent le prix des places d'un ou de deux euros, mais qui souhaiteraient un partage des coûts avec les distributeurs. Avec 350 salles sur 5 000 équipées pour la 3D, la France apparaît pourtant leader en Europe, preuve d'un succès durable.