À l’heure où les algorithmes confinent les individus dans des bulles informationnelles, le travail de sourcing réalisé dans le cadre d’une activité de veille stratégique constitue un bel exemple d’acte concret et efficace permettant d’éclairer véritablement la décision. Par Arnaud Marquant, directeur des opérations chez KB Crawl SAS Dans un rapport prospectiviste issu des derniers Etats Généraux de l’information, plusieurs experts s’attachent à décrire l’information telle qu’elle pourrait être en 2050 (« Le monde de l’information en 2050 : des scénarios possibles », coordination INA, sept. 2024). Ces experts y formulent le vœu selon lequel les assistants personnels générés par l’IA pourraient être à terme gérés par des algorithmes limitant au maximum l’enfermement des citoyens dans les bulles informationnelles. On l’aura compris : l’enjeu est de taille, tant il s’avère que nous sommes actuellement en prise avec cet « effet tunnel ». Diversifier ses sources pour éviter les angles ...
L'Agence régionale pour le développement de la société de l'information (Ardesi) de Midi-Pyrénées a consacré un chapitre de son diagnostic 2009, présenté la semaine dernière, aux étudiants. « L'étudiant hyperconnecté dispose d'une panoplie d'outils mobiles. Qu'il se trouve chez lui, au travail, à l'université, qu'il effectue un trajet, qu'il soit dans un lieu public… à tout moment, il a besoin d'être connecté », explique l'Ardesi. « Même lorsqu'il dort, il reste connecté : 1 étudiant sur 2 déclare laisser allumé son téléphone mobile durant la nuit. » Le téléphone mobile, et notamment les smartphones (iPhone, Blackberry…) sont devenus pour les étudiants des « couteaux suisses sociaux et pratiques » selon l'Ardesi, qui note la multiplication et la diversité des usages ; ainsi que l'explosion de fréquentation des réseaux sociaux (Facebook…). 70 % des étudiants les fréquentent contre 56 % en 2008.
